vendredi 6 avril 2007

Ce que je pense de la censure,

Il y a des cas ou je soutiens personnellement la censure, je trouve que par exemple, les sites à caractère pornographiques et fichistes doivent être légitimement censurés. Il en est de même pour les sites qui veulent abuser de la naïveté des gens en cherchant à leur extorquer quelques fonts.
De même que je crois aussi que la nation est libre de censurer ce qu’il juge être bien dans son propre pays. Nul autre pays ne peut imposer à un pays tiers la limite de ce qui est bon à censurer.
Seule la nation elle-même peut juger du bien fondé de ses propres arbitrages. C’est ce qu’on peut appeler l’indépendance nationale.
Toutefois, faut-il au moins que la nation dispose d’une structure, d’un canal qui lui permet d’exprimer ses points de vu sur ce qui est bon ou pas pour elle. Cela ne peut pas être le privilège d’une minorité d’arbitrer pour tous.
C’est à cela que la nation doit rester attentive, le canal qui lui permet d’exprimer ses choix et sa souveraineté est-il opérationnel?
Aujourd’hui, en Tunisie, les vecteurs qui lient la nation à sa représentation, ce sont les syndicats, les associations et les ordres professionnels.
Hors ces organisations ne subissent aucune pression du suffrage libre du peuple. Elles ne sont soumises qu’à la bien vaillance le supérieur hiérarchique suprême. Elles ne peuvent donc pas revendiquer quelconque légitimité pour s’exprimer au nom de ceux à qui elles ne doivent rien, devant celui à qui elles doivent tous, même leur propre existence.
C’est donc fort de ce constat que moi, membre de ce peuple, mais aussi acteur de la vie économique du pays, je me donne le droit de m’exprimer librement sur les arbitrages que je souhaite pour ma nation.
Ceux qui se sont permis de me censurer ont fait une grave erreur, car je n’ai pas l’intention de me laisser, ni harceler psychologiquement par des médiats dramatiquement stériles et totalement verrouillés par des intérêts non identifiés, ni censuré sans rien Entreprendre.

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