lundi 19 novembre 2007

Un jour pas comme les autres.



J’ai commencé à faire un texte triomphaliste, que j’ai retiré car il me faisait penser à ces nombres articles des journaux arabes qui n’ont pas changés depuis les années 60;
Si à cette époque, lors de la guerre des 6 jours les journaux Egyptiens annoncées les victoires de leur armée sur Israël, aujourd’hui c’est la Tunisie qui prend la relève avec sa presse qui n’a pas suffisamment de pages pour glorifier la réussite d’un pays que plus de la moitié des jeunes veulent quitter.

C’est donc plus modestement, que j’annoncerais qu’aujourd’hui est à marquer dans les têtes, car il annonce le début d’une nouvelle et superbe aventure pour les jeunes ingénieurs Tunisiens en particulier et Maghrébins en général.

vendredi 12 octobre 2007

Que ce passe-t-il donc ?



Il se passe que j’ai froid aux fesses.

Même si cela fait maintenant plus de onze ans que je suis aux commandes de mes activités, même si c’est la 5ème entreprise que l’on a lancé cette année, c’est la première fois que je mesure la difficulté de ma tâche.

Comment j’en suis arrivé là !

Pour comprendre, il faut remonter à la période de la création de notre deuxième structure, qui se trouve en Tunisie. L’idée de créer une entreprise en Tunisie, m’était venue au contact avec les jeunes du forum Kafteji, où le principal objectif était de donner exemple à des jeunes prometteurs, car je crois à la motivation par identification. Hors, c’est en jouant au père avec des enfants, que j’ai découvert l’existence du père de la classe « A » Tunisienne. Là les rôles se sont inversés, je suis redevenu l’enfant qui se doit de prouver ou de rendre quelque chose à un père.

La position que je suis allé chercher avec la création de la 5ème entreprise est très prétentieuse. Je la piste déjà depuis des années, comme un loup blanc qui suit sa proie jusqu’épuisement. Le déclencheur qui a fait que je me suis précipité sur cette proie monstrueuse en février de cette année, c’est sans doute l’admiration que j’ai eu pour ce Veil homme malade et la joie d’avoir connu l’existence d’elle telle énergie positive. Cette énergie qui se transmet par le respect et l’admiration et qui fait bouger des montagnes.

Pour expliquer la difficulté de l’action, il faut s’imager que chaque décision que vous prenez à un effet, mais un effet qui peut être instantané comme à retardement jusqu’à plusieurs mois plus tard. La difficulté consiste à bien approcher les dates des effets pour qu’ils tombent au bon moment.

Imaginez par exemple une voiture qui ne tourne à droite que 3 minutes plus tard, si vous vous plantez sur l’anticipation, vous n’aurez plus qu’à la regarder rentrer dans le fossé, sans rien pouvoir faire. Ça c’est déjà difficile, alors imaginez maintenant que vous avez aussi des décalages sur les freins, les accélérateurs, les vitesses et que les retards deviennent changeants, suivant le temps qu’il fait dehors. C’est un peu trop imagé, toutefois ça donne une idée de la difficulté.

Maintenant pour avoir une idée de l’effet que cela peut procurer au niveau des sensations, imaginez que vous êtes dans un avion à 11 000 m d’altitude, que les réacteurs sont à l’arrêt, qu’il faut faire un piqué pour redémarrer les réacteurs, que vous avez une idée théorique de la maniabilité de l’avion, mais que vous ne l’avez jamais essayé.

Bon, arrêtons avec ces images stupides et parlons plus concrètement de nos actions.

Si aujourd’hui, j’ai prie autant de temps pour écrire de nouveau, c’est que c’est plutôt un bon signe, car j’ai passé un mois et demi où j’ai même perdu mon assurance. C’est simple, je risquais d’imploser financièrement toutes les entreprises.

Aujourd’hui je ne peux pas garantir que nous sommes sauvés, ni que l’objectif est atteint, toutefois, ce que je peux affirmer, c’est que la nouvelle entreprise a marqué des points, prie des commandes et est appréhendée sérieusement par les acteurs du marché.

L’entrée est plutôt un succès, reste à transformer l’essai. Je pense que je vais encore avoir deux à trois mois où mon blog restera un peu délaissé.

Ceci dit, je ne manquerais pas de vous informer de la suite, voir même débattre sur le sujet.

Et lorsque je retirerai la photo du monsieur en haut à droite, c’est que l’objectif est atteint.

Pour l’instant je crois pouvoir l’annoncer à mars 2008.

A+

mardi 21 août 2007

Afghan Alphabet

Encore une vidéo empruntée au blog ami clair-obscur.

L’école en Tunisie n’est heureusement pas encore arrivée à ce niveau d’abrutissement. Toutefois si nous voulons que les jeunes deviennes des créatifs en Tunisie, il faudrait faire attention a ce que dans leurs premières années de scolarité, ils puissent être plus entreprenants et plus contestataires qu'actuellement et supprimer l’endoctrinement politique.

Même si c’est au risque de les voir ridiculiser ceux qui on sont encore à l’âge du 7 nombre 1987.

dimanche 19 août 2007

La Presse - A la Une

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais depuis quelques jours, le première l'article toujours consacré aux louanges à Ben Ali a systématiquement un problème.

Déjà que c’est très dur à lire le langage bourourou, il y a en plus systématiquement une grosse photo de Ben Ali, une photo tellement grosse qu’elle ne laisse pour le texte, la place que pour 1 mot par ligne.

Alors monsieur le rédacteur en chef, je ne sais pas si le ministère qui vous livre vos articles déjà rédigés, vous impose la mise en page ?

Si c’est le cas, pouvez vous leur demander de réduire de beaucoup la taille de la photo, pour permettre une lecture plus rapide des articles.

Sinon, pouvez-vous prendre l’initiative de réduire vous-même les photos du grand président éclairé.

Merci Missiou :-°

La police politique

il faut que je puisse voir ce film...

plus de détails dans le Blog de clairobscur : http://clairobscur.bloguez.com/

Notre amie la Mauritanie

Voila un article d'un blog, qui parle des liens entre la Tunisie et la Mauritanie.

http://www.cridem.org/modules.php?name=News&file=article&sid=3682

Et lorsque l'on sait que le beau fils de Ben Ali fait des affaires de télécom en Mauritanie, ça pourrait peut-être aider les Hommes responsables dans notre pays, à se dire que peut-être là on serait allé trop loin.

Outre passer l'état de droit, serait prendre la responsabilité d'effondrer la république.

http://x-ould-y.blogspot.com/

mercredi 15 août 2007

Pourquoi montrer ce que l'on donne?


Non non non, ce ne sont pas des épiciers en cravate et cet étalage achalandé n’est pas une nouvelle épicerie du souk Tunisois.

Rassurez-vous pour vos courses du ramadan, vous n’aurez pas à aller sur les pistes pour vous approvisionner.

C’est une manière très maladroite de communiquer sur les dons organisés, bien évidement, sur les instructions bien vaillantes de la présidence.

Parfois je me demande, si les erreurs de communications sont dues au fait que l’on communique à une certaine catégorie de la population, ou bien à une incompétence manifeste.

J’aimerais bien que le cas 1 soit vrai, ceci dit je doute de plus en plus et plusieurs indices laissent à penser, que nous avons bien 50 ans de retard dans notre communication officielle.

mardi 14 août 2007

Immense fierté ... blablabla...du changement.

Louages et gratipocrisie en cascade dans nos journaux.

L’objet de cette propagande est simple : Prendre de vitesse d’éventuels débats sur le sujet, un à un l’ensemble des organismes subordonnés à la bienveillance de l’état, lui faire dire qu’il est unanimement pour Ben Ali 2009.

Ainsi, toute personne crédible qui souhaiterait se présenter aux élections se trouve ainsi neutralisée. Si jamais l’idée venait à l’esprit du premier ministre, de président de l’assemblée, ou au ministre de l’économie de se porter candidat, celui-ci serait vite marginalisé et écarté.

Une fois cette compagne de candidat unique gagnée deux ou trois ans avant les élections, toute personne sensée qui se trouverait à choisir entre rien et un président, fusse-t-il indésirable, ne peut que laisser faire un remplissage des urnes.

Oui, Ce que l’on appel en langage standard d’élection, c’est en réalité d’une formalité qu’il s’agit, garantie par un quasi monopole d’un seul personnage sur tous les médias, les affiches dans les rues, dans les boutiques, ainsi que par une main mise sur toute forme d’associations et organismes publics ou privé.

Alors, l’erreur que peuvent faire les faiseurs de princes, c’est de penser qu’en réitérant la candidature unique de Ben Ali, ça va de nouveau passer normalement.

Et bien messieurs, vous faites un mauvais calcul, même si vous obtenez le feu vert de toutes les puissances que vous voulez.

C’est une erreur que nous ne pouvons pas nous permettre et que je ne laisserais pas faire, sans rien faire.

Nous ne pouvons pas attendre et dépasser l’échéance de 2009 pour faire table rase sur les pratiques d'un autre temps. Nous devons changer de président et écarter l'affairisme qui plombe notre pays et qui la retient dans le club des pays sous-développés.

dimanche 12 août 2007

Fête de la femme (2)



Bonne fêtes aux femmes de la république, représentée sur cette photo, par l'une d'entre elles.

vendredi 10 août 2007

Surprise

Surprise, je suis tombé sur un lien, si vous regardez cet article de La presse, en bas, vous trouvez l'adresse de mon blog.

http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=28&news=54596

Vu ce que j'écris, je pense que l'on peut dire que la glace est brisée et que rien n'est plus impossible.

Il n’y en a pas autant que pour notre ami Zizou, toutefois ça fait déjà plaisir et ça redonne du courage et le cœur à l'ouvrage.

mardi 7 août 2007

Projet Lac Sud


La photo me fait rire plier de rire, elle n'est là que pour se moquer de nos journaux, dont La presse.


Fait-il ce taire et laisser l’argent du Golf arroser les pieds arides des Tunisiens ? Ou faut-il critiquer ?


Quel est l’objet de la transaction ?


Vu coté investisseur :


La Tunisie donne a l’entreprise émiratie, un emplacement de choix sur la région de Tunisie 8,4 millions de m², pour 1 dinars. Aménagé, sans être aussi spéculateurs que les propriétaires de la région nord de Tunis, une fois aménagé, le terrain sera valorisé à 1000 dinars le m² au pire. Soit un total de ~8 milliards de dinars.

Sur cette même surface l’entreprise y implantera une ville de 300 000 à 400 000 habitants. Ce qui veut dire en gros, réaliser environ 8 millions de m² de constructions. A la vente, sans être aussi spéculateurs que les propriétaires que les tunisiens moyens, le m² sera valorisé à 10 ans, à 2000 dinars. Soit un total de ~16 milliards de dinars.


La valorisation totale des biens de l’entreprise émiratie sera normalement sécurisée à environ 26 milliards de dinars à 15 ans, pour un investissement de 18 milliards de dinars. Ce qui représente un placement garanti minimum à 2 % environ. Je ne refais pas de détails pour estimer la valorisation au mieux, normalement la limite devrait que trouver autour des placements à 25% par an.


Beaucoup d’arrondis dans les estimations, mais il ne faut pas m’en tenir rigueur.


Sauf accident majeur de parcourt le la Tunisie, les émiratis placent là, à long terme sécurisé, leur argent avec un rendement introuvable sur les bourses mondiales.


Le résonnement pour les autres investissements en Algérie et au Maroc, c’est la même logique qui prévaut. C’est aussi vrai pour d’autres pays où les investissements existent aussi (Mauritanie, Sénégal, …). Où est le gain dans ces pays là, me diriez-vous ?


Et bien dans la spéculation sur les terrains. Les projets immobiliers sont souvent accompagnés de prise de contrôle de terrains, qui encerclent des positions stratégiques dans le développement des villes. Vu que ces investisseurs misent sur le long terme 20 ans et plus (l’après pétrole), d’ici là, vu la vitesse à laquelle les villes du tiers monde s’accroissent, les terrains isolés deviennent très vite constructibles et très prisés.


Cette technique ils ont du l’apprendre, depuis qu’ils placent leur argent dans les parcs Disney :), puisque ça ce passe comme ça chez l’oncle Mickey.


Vu Coté pays d’accueil :

Concrètement, au delà d’un projet d’aménagement de territoire, quels sont les points positifs ?
Les états, souvent surendettés, ne peuvent plus se permettre de se lancer eux même dans des projets titanesques. La banque mondiale veille aux grains et les pays doivent tous réduire leurs dépenses pour limiter leurs endettements et rehausser leur solvabilité. L’alternative qui consiste à avoir recourt à des investisseurs privés, leur permet de financer leurs besoins en infrastructures indispensables à leur développement.


L’autre avantage, est que même si l’état avait recourt à des emprunts, pour revendre ensuite les biens, la probabilité de ne pas pouvoir revendre à un prix qui permettrait le remboursement du crédit est trop forte. Car la viabilité économique d’un projet, dans cette multitude de nouveaux projets est très incertaine. Les agents économiques économique qui s’intéresseront à l’achat du construit, ne le verront que si la conjoncture est favorable pour leur activité.


On voit donc, que ce type de solution c’est la solution du pauvre, qui ne peut prendre de risque à investir sur ces terres et qui confie ça à un riche qui ne se souci gère du court terme et des conjonctures défavorables.


Le flux de l’argent :


Sur les 18 milliards de dinars de mis sur la table, si nous ne prenons pas en compte les commissions directes et indirectes des arrosages divers :
- une grande partie retourne aux pays producteurs de pétrole, avec l’énergie consommée pour réaliser les constructions et les matières premières et une autre partie, revient aux pays producteurs de fournitures et machines outils de la construction.
- Il ne devrait rester à la Tunisie que la dernière partie qu’est la rémunération de la main d’œuvre.


En gros, il devrait rester après construction, en Tunisie qu’environ 1/3 du montant (6 milliards de dinars).


Elle devrait récupérer aussi, une grande partie du prix de vente des constructions, dans la mesure où les acheteurs seront d’abord étrangers et émigrés.


Donc, globalement, si les tunisiens ne transforment pas leurs devises en voitures, ordinateurs, fringues et autres objets importés, il devrait rester dans le pays l’équivalent de l’investissement.
Les retours :


Le principal retour escompté, c’est l’activité économique que doit représenter une ville de cette taille et l’entrée en devise. Cette dernière pourrait être évaluée, suivant la nature des projets, entre 0,5 et 1,5 milliards de dinars par an.


Le coût :


Les Tunisiens, ne seront pas impactés de ma même manière par le nouveau projet:


Les propriétaires : certains vont voir leurs constructions concurrencée et décotée par les nouvelles constructions concurrentes. Autres aux contraires vont voir leurs biens réévalués par l’engouement que pourrait susciter le nouveau projet.


Les investisseurs : dans les autres quartiers, ils vont subir indirectement les frais du nouveau projet. Comparé au prix d’achat qu’ils peuvent avoir aujourd’hui, pour réaliser leur travaux d’agrandissement, de réhabilitations, tous sera plus cher car plus rare (l’architecte, le bureau d’étude, la matière première, la main d’œuvre spécialisée…). De plus leurs ouvrages seront dévalorisés par une finition de moins bonne qualité, puisque tout ce que la Tunisie compte d’artisans qualifiés seront sur le nouveau projet. A terme les investisseurs ne s’y retrouveront qu’à la fin des travaux de ce chantier de 15 ans, où des gens sortiront sur le marché plus qualifiés, plus spécialistes et en surnombre.


Les consommateurs : les tunisiens qui n’ont rien à construire et rien à faire valoriser, subiront eux aussi à deux niveaux différents l’impact de ces travaux. Ceux qui profitent directement ou indirectement des travaux, par la hausse de leurs revenus, vont surconsommer et mieux vivre. A l’inverse ceux qui ne profitent pas directement ou indirectement des revenus des travaux vont subir l’inflation induire par la surconsommation des autres et par la rareté de certains produits de consommation courante.


En résumé : Les travaux vont générer un étirement des revenus entre les plus riches et les plus pauvres. Les plus pauvres et les moins qualifiés seront ceux qui subiront le plus l’inflation sans voir leur revenu augmenter d’une manière significative. Par contre les plus riches et les plus qualifiés tireront profit de ses investissements par leurs participations directes ou indirectes au projet.


Et suivant la maitrisse qu'auront nos spécialistes et de nos politiques, les effets negatifs seront plus ou moins contenus.

lundi 6 août 2007

La douane

http://stranger-paris.blogspot.com/2007/02/la-corruption-et-la-douane-tunisienne.html

Vous pouvez aller voir, je suis totalement d'accord avec lui, c'est sur le problème des douanes.

dimanche 5 août 2007

Honte à nous



Avant d’aller au festival de Carthage hier, je suis passé faire un tour sur la plage dans la soirée.
C’est à quelques mètres du palais de la présidence que cela se passe.

A partir de la gare et jusqu’aux pieds des gardes du palais, coté plage, les bouteilles jonchent le sol.

Je n’ai jamais vu autant de concentration de bouteilles au sol.

Pourtant sur les cotés de la plage, il y a deux cages à bouteilles presque vides.

La plage est couverte de sacs en plastiques, de sacs de chips, de bouteilles de tous genres, c’est une vraie poubelle et une vraie honte. Je me demande comment on peut prendre plaisir à emmener ses enfants, jouer dans une merde pareille.

Pourtant le paysage est magnifique et sans un hôtel délabré pour gâcher la vue, la plage pourrait faire des malheurs entre d’autres mains.

Bon devant le palais la route était propre, mais quelle honte, et dire que l’on a reçu Sarcosy avec notre maison sale. Et si l’idée de faire un Jogging avec notre président sur la plage lui avait pris, on aurait été la honte de la prochaine beuverie du G8.

samedi 4 août 2007

Ils donnent leur salaire à papa et maman



Certains jeunes (filles comme garçons), qui travaillent avec nous, donnent leur salaire à papa et maman.


Plus ils gagnent leur vie, plus ils trouvent de personnes à charge.


Qu'en pensez vous? quelle est la limite?

vendredi 3 août 2007

Le 3 Août Jour férié


Bourguiba, comme le montre ses interventions, avait une très haute opinion de sa personne. Et son jour de naissance était férié dans le pays.


Je n’ai pas vraiment de nostalgie de se jour férié, car ça fait partie des mauvais cotés de l’histoire, qu’il faut oublier.


Ceci dit, j’ai plus d’estime pour ce jour que pour le 7 novembre, que l’on nous place dans toutes les rues, tous les monuments du pays, voir même la télé, les avions tunisiens font allusion au 7.
Toute cette mascarade autour du 7 est déprimante à la longue et donne la nausée.

Si vous avez l’occasion un jour d’entrer dans l’aérogare 2 de Tunis, vous tomberez sur le comble du ridicule. Je ne parle pas du parking géré par les Trabelsi, des charters gérés par les Trabelsi, ou de la connexion internet payante géré par les Ben Ali, mais du gros portait à l’entrée de l’aérogare. C’est un mauvais gout, aussi affreux que l’avion violet à l’entrée de la zone de l’aéroport.


On finirait par regretter la statue du combattant suprême et le jour férié du 3 août, malgré l’aversion que l'on peut avoir pour le culte de la personnalité.

Mon comptable


Mon comptable, que j’aime bien, me pose un problème.

Pas par rapport au travail, pas par rapport au relationnel, les rapports sont très bons.
Le problème de mon comptable c’est qu’il ne serre pas la main de mes collaboratrices.

La question que je pose ici, c’est jusqu’à où peut-on accepter la différence ?
Parce que pour moi ceci peut-être être une raison suffisante pour changer de fournisseur.

Qu’en pensez-vous ?


Une maman poule


Pour illustrer ce que l’on a dit dans l’article :
http://tun-68b.blogspot.com/2007/07/pourquoi-sommes-nous-moins-performants.html

Une maman, vient de nous contracter, elle cherche un emploi pour son fils qui a 25 ans.

Question : Pourquoi c'est vous qui nous contactez?
Réponse : "je travaille dans l'administration et je peux utiliser le téléphone".

Je suis mort de rire.

mercredi 1 août 2007

Les plus beaux jours de ma vie

39 ans, aujourd’hui, je me retourne et constate que j’ai vécu les plus beaux jours de ma vie ces deux ou trois dernières années.

Si le paradis existe et que l’on y vie que l’on ne vie pas sur Terre, il ne devrait plus rester beaucoup de choses à vivre dans mon paradis à moi et l’intérêt que pourrait sicciter le paradis dans mon imaginaire se trouve pulvérisé.

Au-delà de mon autonomie financière que j’ai réalisé depuis déjà plus de dix ans, où aucun de mes désirs ne se trouve limité par mes moyens (il faut dire que je suis un paysan de nature et que je n’ai aucun désir vraiment matériel, ni belle voiture, ni grande maison, ni voyage, ni femme), non rien qui demande des fortunes.

Au-delà de la découverte du monde où j’ai eu le plaisir, en 1 an, de me rendre de temps en temps au nord de la Finlande, en Estonie, en Russie, au Kenya, au Burundi, au Gabon, au Togo au Benin, Au Sénégal, mais aussi régulièrement en Tunisie.

Au-delà de la vie de famille, qui malgré un divorce ce porte bien.

Au-delà d’une vie sexuelle aux milles et une découvertes.

Il y a, ce qui me semble le plus important, c’est la chance d’avoir rencontré des gens aussi divers et intéressants les uns que les autres. Ce qui m’a fait le plus de bien et de plaisir c’est de découvrir que parmi les tunisiens aussi, et malgré tous il existait des gens extraordinaires.

Il y a aussi le plaisir que j’ai eu de retrouver la Tunisie du printemps, la Tunisie verte celle dont les odeurs et les couleurs étaient restées encrées dans mon imaginaire depuis ma première enfance.

Ces deux derniers points me comblent d’une énergie positive, qui alimente le moteur de mes projets professionnels.

Je voudrais remercier tous ceux, qui de part leur participation, ont contribué à l’émergence de ce cadre de vie et je voudrais de tous cœur être de ceux qui contribueront à enrichir ce cadre de vie et le protéger de tous ceux qui voudrait bien le plonger dans l’obscurité de l’ingrisme de l’isolement.

dimanche 29 juillet 2007

Pourquoi Tunis n'est pas la plus belle ville du monde?


L'une des raisons qui fait que Tunis n'est pas la plus ville du monde, c'est qu'il est presque impossible de voir des amoureux s'ambrasser dans la rue.


C’est lié à la Dictature. La dictature de ceux qui luttent pour la liberté de la femme à porter de voile et qui fusillent du regard la moindre épaule de jeune fille découverte.

Alors, amoureux de la liberté, venez plutôt rejoindre ceux qui défendent vraiment la liberté, plutôt que ceux qui veulent la voiler.

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Cette photo vous dit quelque chose? Elle a fait le tour du monde.

Et bien pour promouvoir ma manière de voir les choses, sur ce sujet en particulier, je lance un concours photo du plus beau bisou dans la ville de Tunis (y compris le grand Tunis).

Le premier prix sera de 1001 Dinars pour la plus belle photo.

Le cadre doit être impérativement la rue, avec si possible un symbole qui marque l'identité de la ville.

Modalité à suivre..., date de remise des photos entre le 15 novembre de le 30 novembre 2007, remise du Chèque le 01 janvier 2008.

Ne peuvent participer que ceux qui ont leur résidence en Tunisie.

mardi 24 juillet 2007

50ans de république

L'arrivée de la premiere génération :

http://www.dailymotion.com/relevance/tag/bourguiba/search/bourguiba+/video/xtjr2_independance-de-la-tunisie_blog

L'arrivée de la deuxième génération :

http://www.dailymotion.com/relevance/tag/bourguiba/search/bourguiba+/video/x2j7un_bourguiba-la-chute_politics

L'arrivée de la troisième génération :

La troisième génération de cerbères de la république est là, elle s’apprête à assumer ses responsabilités avec appréhension.

L’ampleur de sa tache va être lourde et sans doute bien plus compliquée que celle des deux précédentes générations.

Il faudra avoir un moral d’acier et un idéal inébranlable pour surmonter les difficultés.

Et bien cette génération est la mienne et j’espère qu’elle sera à la hauteur de l’espérance de cette nation.

Vive la république.

lundi 23 juillet 2007

Conférence de la société civile sur le rôle des associations et organisations nationales dans la préservation des acquis de la République

De nombreux Témoignages dans La presse à la gloire de la république : Najet Ben Moussa, présidente de l’Association de lutte contre les maladies chroniques (Alms) ; Dhafer Letaïef, président de l’Association tunisienne des greffés de la moelle osseuse ; Imed Chaker, président de l’Union nationale des Aveugles ; Naoufel Ayachi …

Or, leur soutien est bon-gré malgré eux, détournée à des fins de propagande pour une présidence éternellement repoussée.

Alors que nous fêtons la république, c’est un système type royaume du Baye que l’on nous propose : une cour affairiste et des compromissions...

A tous ces gens et à d’autres, je leur demande de se tenir à distance des affairistes. Car l’état n’est pas l’affairisme.

Les affairistes vous chantent ce que vous comme moi voulons entendre, mais c’est le contraire qu’ils appliquent :

Ils glorifient la république et instaurent une presque monarchie.

Ils glorifient la tolérance et ne supportent aucune opposition.

Ils glorifient la l’éducation et n’hésitent pas à fermer les écoles lorsqu’elles génes leurs intérêts.

Ils glorifient la libre entreprise et ruinent toute esprit d’entreprise en s’accaparant tous ce qui source de revenu.

Ils glorifient la justice et ne se soumettent pas eux même aux mêmes règles que les autres.


Non camarades ces gens là ne sont pas pour nous, les affairistes ne sont pas l’état, ils jouent un double jeu et voila la chanson qui va avec le texte :


http://www.dailymotion.com/relevance/tag/TAHA/search/taha/video/x1e4by_ecoute-moi-camarade-rachid-taha_music

En quoi l’intégrisme islamiste et le fascisme Nazi se recoupent




Si vous écartez les fous de guerres, les assassins d’enfants et les déséquilibrés mentaux, on peut tout-de-même constater chez les islamistes de nombreuses valeurs communes avec les nazis :

Comme les Nazis, les intégristes islamistes réussissent dans leur pays à s’imposer comme des patriotes révoltés par les agissements de républiques indignes, ce qui leur vaut la sympathie de tous les nationalistes.

Dans la vision nazi du monde, fondamentalement dominée par le constat darwiniste de la lutte des espèces pour la conquête d'un «espace vital». Seules les «races» humaines les plus fortes, les plus « pures », en tête desquelles Hitler place les Aryens, parviendront selon eux à s'imposer dans cette lutte impitoyable pour la survie. Il en est de même pour les intégristes islamistes, obsédés par le jugement dernier, fondamentalement dominée par le constat qu’il n’y a de salut que pour les seuls croyants les plus pures, en tête de quoi ils placent le musulman intégriste.

La similitude entre le classement des races chez les nazis et le classement des religions chez les intégristes islamistes ne s’arrête pas là, puisque les Nazis considéraient les races les plus « bases », comme une menace dangereuse car elles risquent d’affaiblir la «valeur raciale». Les intégristes islamistes eux considèrent les non musulmans, voir même les non intégristes, comme une menace dangereuse car ils risquent d’affaiblir « pureté de la croyance ».

Les Nazis doivent leur ascension à un Führer, le «guide», autour de qui ils organisent un rituel sophistiqué ; l'usage du salut hitlérien et l'application du principe du chef. Il en est de même avec les intégristes islamistes comme avec les titres tels que « guide de la révolution »….

Dans les deux cas, il s’agit de mouvements sectaires et qui ne peuvent trouver d’appuis dans leur nation, qu’en étant en guerre contre ceux qu’ils excluent de leur groupe de population.

dimanche 22 juillet 2007

le plus beau pays du monde !


Je viens de contacter une des personnes qui travaille avec moi en Tunisie, qui êtait dans une piscine à quelques mètres de la plage et qui me disait qu'elle a l'impression de vivre dans le meilleur pays du monde.

Cela m'a fait chaud au coeur et me donne du courage pour travailler un dimanche dans mon bureau à 2000 km de là. (rire)

Il faut dire aussi, que je suis tellement gêné les autres périodes de l’année par une atmosphère déprimante, qui affecte tous les jeunes qui voient leurs amis partir à l’étranger, surtout en septembre.

Alors, je ne peux pas me retenir de me réjouir, sachant que cela ne va pas durer.

Et comme je vais les rejoindre dans une semaine, je ne peux pas me plaindre de ce qui m’arrive aujourd’hui, car je ne suis pas celui qui a le plus mauvais rôle.

Il faut dire aussi, que toutes les armes sont permises pour donner envie à ceux qui sont à l’étranger pour venir entreprendre en Tunisie . Y compris la nostalgie, surtout en cette période de congés.(très gros rire ... sarcastique)

samedi 21 juillet 2007

Message des participants à la conférence sur le transport et l’exportation

Engagement à promouvoir l’entreprise et à gagner le pari de l’exportation
• Appel à Ben Ali à se porter candidat à la présidentielle de 2009
Le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu des participants à la conférence nationale sur «Le transport et l’exportation : réalité et perspectives», tenue jeudi sous la présidence de M. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre, … En conclusion, ils appellent Ben Ali à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2009 dans le noble but d’enrichir davantage l’œuvre de développement dont la Tunisie cueille d’ores et déjà bien des fruits dans tous les domaines.


Ça recommence, ...
c’est vraiment insulter notre intelligence, que d’instrumentaliser à ce point toute forme d’organisation, d’organisme, public ou privé pour encore une fois de plus nous polluer la tête avec une propagande d’un autre âge.

Je crois qu'une fois de plus, on va être obligé de trouver des médecins volontaires pour changer de président.

Alors s'il y a des jeunes qui font des études de médecines, je souhaiterais que les volontaires se fassent déjà connaître au 00 216 07 11 19 86.

vendredi 13 juillet 2007

Sud Sud

L'un de mes clients est d'accord pour que je programme l'entrée d'entreprises Tunisiennes ou Marocaines en Afrique subsaharienne.

Et bien figurez vous que je suis bien emmerdé, car pour l’instant, je ne sais pas comment m’y prendre pour ne pas le décevoir.

mercredi 11 juillet 2007

L’union méditerranéenne !

Vu coté sud et vu coté nord, on ne parle pas de la même chose.

Coté nord on a besoin d’un espace unique pour optimiser les marchés des gros groupes Européens.

Coté sud c’est l’illusion de pouvoir accéder à une part de marché des voisins.

Alors :

- La vision coté nord elle tient la route, d’ailleurs les américains proposent quelque chose du même type, pour leurs grands groupes à eux.

- La vision coté sud, pas vraiment, du moins pas pour tous, car en raison du faible niveau politique dans chaque pays, du faible niveau de transparence dans chaque pays, du faible niveau de l’offre et du manque de moyens, l’efficacité d’une telle union est quasiment nulle.

dimanche 8 juillet 2007

Pourquoi sommes-nous moins performants en équipe !

Notre enfance est fortement marquée par les rapports entre parents. Ainsi, lorsqu’un jeune homme rencontre une jeune femme, il y a une présentation qui se fait entre les familles.

Dans cette phase la fille vient, suivant le lien qu’elle a avec son prétendant, plus ou moins soumise à la mère. Si les liens entre le fils et la mère sont forts, la prétendante vient à plat vendre et fait preuve d’une soumission et d’une vigilance crue devant la reine mère.

Une fois le contrat en poche, la jeune fille va mettre en œuvre sa stratégie de prise de pouvoir et là commence les tentatives du genre « tu as vu que ta mère me fait », « tu as vu ce que ta mère me dit », parfois même « tu as vu ce que ta sœur me fait »…

Les rapports femme/mère sont souvent équilibrés, jusqu’au jour où madame arrive à obtenir le grâle « le premier enfant », à partir de là la jeune femme prend le pouvoir et c’est sa belle mère qui vient lui baiser les pieds en signe de soumission.

Pour marquer sa toute puissance la femme impose « je ne veux plus les voir », « je ne suis pas bien chez elle », « je ne veux pas manger chez eux ils veulent m’empoisonner »… Au final tous les couples finissent par ne plus venir en vacance et week-end que chez la famille de la mère, celle du père est écartée.

A partir de là, la femme couve l’enfant et fait tous pour qu’il reste avec elle, jusqu’au jour où une plus jeune viendra lui prendre son outil de pouvoir.

L’enfant est entouré de toute l’attention, elle lui fait sa chambre, ramasse ses couverts derrière lui, couvre ses conneries devant les autres …

Ajouter à ça, le plus souvent le père abandonne son rôle de lien râlait, ce qui laisse l’enfant lié à la jupe de sa mère jusqu’à son mariage.

Lors de son enfance, l’enfant n’éprouve plus le besoin de composer avec les autres enfants, ni le besoin de prendre le risque d’aller vers les autres, puisqu’en rentrant à la maison il trouve toujours l’attention qui comble toute forme de manque de relation. Cela réduit considérablement l’aptitude de l’enfant à s’intégrer dans un travail de groupe.

Si en plus, dans la famille la culture est inexistante, les sujets de débats possibles se trouvent alors très limités et leur débat en groupe devient presque impossible. Cette forme d’« autisme » induit des troubles de comportement en groupe ; Certains vont faire les pitres pour se faire remarquer ; d’autres vont se terrer dans leur coin.

Chez les nouveaux couples, en milieu urbain ça change, de plus en plus souvent les femmes travaillent et sont obligées de couper le cordon, de même que les familles sont instruites et souvent le père accepte son rôle et comble sa femme d’attention. L’aptitude des enfants à exercer une activité en groupe se trouve alors beaucoup plus importante.

jeudi 5 juillet 2007

Les courses de patinage plus islamique que le patinage artistique?




Les changements que l'on peut observer dans la nouvelle manière de se dire porter les habits dits "islamique", c'est que le moulant ne pose plus de problème aux idéologues sectaires.

Autre positionnement tactique islamiste, pour gagner du terrain dans des populations jeunes et en recherche de repères, c'est d'avoir marqué des points en changeant les référents concernant la liberté des femmes.

L'image que nous avions en tête des femmes libres :




L'image islamiste de la femme libre d'aujourd'hui :


Il est clair, que dans le futur la conquête du corps de la femme sera un enjeu majeur de ceux qui veulent contrôler idéologiquement un pays.

Marquer des points dans l’éducation, afin de permettre aux femmes de disposer librement de leur corps, devient un objectif stratégique pour ceux qui veulent se préserver de toute forme d’obscurantisme.

Dans les couples « islamistes » ou la femme est éduquée et émancipée et respectée, les rapports aux valeurs les plus violentes défendues par les plus intégristes sont plus mesurées et plus distantes.

mercredi 4 juillet 2007

La succession

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Que ce passera-t-il après la succession?

La situation politique actuelle résulte à la fois de l’équilibre des rapports de forces à l’instant T=1987, ainsi que des valeurs de la société de l’époque.

Si l’on veut se projeter dans l’avenir pour savoir qu’elle serait le portrait robot du troisième président, il faudrait s’imaginer quels sont des rapports de forces à l’instant T=2007 ou 2008, ainsi que les valeurs de la société d’aujourd’hui pour s’imaginer ce que pourrait être le troisième président de la Tunisie.

En résumé, le premier président tunisien jouissait une très forte légitimité, qu’il avait puisé dans la lutte pour l’indépendance et son programme était marqué par le progrès sociale et l’éducation.

Le deuxième président tunisien dispose de moins de légitimité et se trouve contraint d’utiliser l’argument sécuritaire pour justifier sa position et son programme est marqué par "l’aspiration à posséder" de sa génération , une génération avide d’infrastructures et de biens.

Le troisième président tunisien disposera d’encore moins de légitimité et se trouvera contraints à plus de compromis et son programme sera marqué par ...

A vous de trouver la suite !

mardi 3 juillet 2007

Modèle économique : Le Souk Moncef Bey ou celui d’El Jem

Ce n'est pas écrit dans le XIème plan que le Souk Moncef Bey est un modèle économique pour la Tunisie de demain, toutefois le nouveau président a pris l'habitude de se permettre quelques écarts d'interprétations par rapport à la vision de son prédécesseur. Il a lui-même « donné l’ordre que l’on reconstruise le premier souk après un incendie ».
On peut citer parmi quelques autres détournements du programme économique, celle qui consiste à interdire l’importation de produits textiles étrangers, qui est contournée par une adaptation de la notion de « fripe de luxe » comme disent certains qui a achevé un certain nombre de producteurs et vendeurs de produits locaux.
On peut aussi comparer le programme immobilier tunisois d’origine et celui qui est réalisé aujourd’hui, où les m² d’espaces verts sont comptabilisés dans les surfaces de rétention des pluies.
Après les tablettes de chocolats, les bouteilles de gaz, internet puis les fripes, la famille qui ne se cache plus de ces pratiques douteuses, s’attaque aujourd’hui à l’éducation avec la fermeture du lycée Luis Pasteur, remplacé par celui de madame.
Aussi grave, puisque ça va ruiner l’image des techniciens tunisiens, les Trabelsi viennent d’ouvrir un bureau d’études qui déjà fleurie de commandes, commandes plus ou loin liées aux marchés publiques bien entendu : Les autoroutes entre l’Algérie et la Tunisie aux visés sur le projet du lac sud, les Trabelsi sont devenus, en un clic de souris, les champions de la construction en Tunisie. Les Ben Laden n’ont qu’à bien se tenir.
Après avoir détruit la forêt de l’économie on s’attaque à sa racine (l’éducation). Celle qui a fait jusqu’à présent que la Tunisie a gardé une narine au dessus de l’eau.
Et bien, si vous aimez vous enfants, s’il vous faut chercher au font de vous-même le moindre courage pour incité Ben Ali à démissionner, c’est maintenant qu’il faut le faire, car plus tard ça sera déjà tard.
Sans doute, que l’on vous flatte dans Lapresse, chaque journée, sur les prétendus admirations de la réussite de la Tunisie. Sans doute, que comme moi, vous partager les idées des brillants économistes que l’on vous exposent à longueurs de journée sur ce qu’il faut faire pour atteindre le Gap du développement. Mais détrempez vous, on vous chante ce que vous voulez entendre pour vous endormir.
Notre pays est menacé dans ce qui a fait sa survie. Ceux qui ont fait ça survie. Je pense à ceux qui ont planifié notre avenir ceux qui se sont sacrifiés pour que vous fassiez des études.
C’est déjà très dur de remonter une pente lorsque l’on a peu de moyens, mais si la pente est savonnée par le discrédit total, le parcourt devient impossible à faire.
La Tunisie ne peut se faire une place dans le marché mondial, que si elle fait preuve de la même rigueur que les autres, mais aussi qu’elle dispose du même crédit que les autres.
A défaut de quoi, elle sera toujours sous-cotée, donc terre d’où l’on s’exile.

lundi 2 juillet 2007

Une première.

Voilà, c’est la première fois qu’un client m’invite en Tunisie et j’ai accepté. Ce week-end, on est intervenu chez un industriel Tunisien, dans le cadre d’un projet d’extension d’une unité de production.
Plutôt positif comme intervention.
Ça fait maintenant qu’un an et demi que l’on est en Tunisie et malgré les projets et malgré les 15 personnes qui peuplent les bureaux, je n’ai jamais eu un sentiment de fierté aussi fort que cette fois.
Pour la première fois, j’ai l’impression de contribuer, non seulement à sécuriser des investissements réalisés dans un secteur d’activité stratégique, mais aussi la conviction que notre présence en Tunisie encouragera les multiplications des projets dans ce secteur de l’industrie.

mardi 26 juin 2007

liberté de parole?

Le premier 1er juillet liberté de parole, sauf dans mon blog, où je limite ma liberté de parole aux autres jours de l'année.

Pourquoi je ne suis pas pour la liberté de parole?

Simplement parce que lorsque la liberté de parole ça ne se demande pas, ça se prend et ça s'assume.

Je ne suis pas pour la liberté de parole, lorsque la parole est pleine de haine et de frustration, je ne suis pas pour la liberté de la parole lorsque l’on caresse le peuple dans le sens du poil, pour en tirer un profit ou une gloire.

Non je ne suis pas solidaire, je suis allergique au manque de courage, à ceux qui ont besoin de la couverture des autres pour avancer.

Vive la république, vive la liberté.

samedi 23 juin 2007

Economie : Les pouvoirs publics face au casse-tête de la création d’entreprises

http://www.webmanagercenter.com.tn/management/article.php?id=29705

Résumé : On se casse la tête sur la création d’entreprise.

Je ne crois pas que l’on se soit vraiment cassé la tête, pour favoriser la création d’entreprise. La première mesure qui serait efficace pour favoriser la création d’entreprise c’est de mettre à terre ceux qui profitent de leur lien avec la présidence pour mettre la main sur les ressources du pays.

C’est bien beau de demander aux gens de prendre des risques pour entreprendre, lorsque tous ce que la Tunisie compte de source de revenu est réservé à quelques individus poches d’une manière ou une autre de ceux qui détiennent les pouvoirs publics.

vendredi 22 juin 2007

Fin de stage des deux jeunes de l'ENIT


Les deux jeunes de l'ENIT, qui ont fait leur PFE dans nos bureaux, viennent de terminer leur stage par une soutenance, où ils ont été à la hauteur de nos attentes.

Donc Felicitations.

Le lycée Louis Pasteur menacé de fermeture en Tunisie

"titre du journal Lepoint :
11/06/2007-18h06 - Rubrique coordonnée par Irène Inchauspé - © Le Point.fr
Femme d’affaires avisée, Madame Leila Ben Ali, épouse du chef de l’Etat tunisien et son amie Souha Arafat, veuve de Yasser Arafat, qui vit en Tunisie, ont l’intention d’ouvrir prochainement un lycée privé, "l’École internationale de Carthage". Une initiative louable, si dans le même temps, la première dame de Tunisie et celle qui le fut en Palestine n’avaient pas obtenu que le ministère de l’Éducation tunisien ordonne la fermeture du lycée Louis Pasteur. Cet établissement privé, dont la directrice et propriétaire est française, prépare aux examens d’État français et a le tort d’être fort réputé. L’École internationale de Carthage veut donc capter la clientèle des élèves de Pasteur et les professeurs qui, dans l’immédiat, résistent."


Ne rien faire, ou laisser faire serait tomber plus bas que terre. Il revient à chacun d'entre nous d'assumer ses responsabilités et d'agir pour que le font du gouffre ne soit pas atteint. A défaut de quoi l'impacte serait catastrophique.

mardi 12 juin 2007

La frustration sexuelle a un impact négatif sur la productivité

Ça aurait prêté à rire, si je n’avais pas réellement constaté dans mon entreprise, que l’absence d’activité sexuelle chez les jeunes de 20 à 30 ans, était une source de perte de productivité.


L’absence de vie sexuelle chez certains jeunes provoque des troubles de comportements, ainsi qu’un manque de confiance en soit, nuisibles à la productivité d’une entreprise.


Je ne suis pas en mesure de quantifier ces pertes, ceci dit je peux certifier de leur réalité.


En résumé, l’épanouissement sexuel, comme les autres formes d’épanouissements sont indispensables à la sortie du sous développement.

Et si le nombre de brevets déposés, par pays, était lié au niveau d’épanouissement sexuel, dans les différents pays, on devrait s’inquiéter gravement sur le l’épanouissement de nos compatriote.

dimanche 10 juin 2007

Fin de journée au forum de l’ATUGE

Je suis arrivé au forum de l’AUGE vers 16h00, là j’ai discuté longuement avec des jeunes de l’ETP, mon objectif était double, à la fois chercher à identifier les spécificités des jeunes de cette école, mais aussi la manière dont l’ensemble des jeunes étudiants tunisiens, en stage ou étudiant en Europe, appréhendaient leur environnement professionnel. Ce n’est qu’une première approche et je ne compte pas m’arrêter là.
Lorsque l’on est rentré dans la salle, mes yeux étaient fixés sur la porte d’entrée de la salle, où je scrutais l’invités comme un videur dans une boite de nuit. 20 minutes à scruter les gens qui rentrent et qui sortent de la salle.
A la conférence tripartite, on se demandait ce que les gens avaient à ce dire, temps ils étaient étrangers les uns pour les autres.
Il y avait dans la salle deux types d’offreurs, ceux qui veulent implanter leur entreprise dans un monde où les salaires sont moins élevés et ceux qui veulent prendre des parts de marché, grâce à du personnel à faible coût.
L’un comme l’autre n’avaient rien à proposer à des jeunes, qui pour grande partie, ne rêvaient que de faire fortune.
Alors, si j’ai conseil à donner aux organisateurs, pour ne pas voir leur forum se transformer en salon de l’emploi au rabais, ça serait de traiter dans leurs prochaines rencontres les vrais problématiques les jeunes étudiants et non des problématiques des entreprises. Je sais bien que c’est elles qui financent et que ce n’est pas simple de faire autrement.
Après la réunion, nous sommes sortis, en direction de la récréation finale où là aussi, mon regard était de nouveau porté sur celui des autres à longueur de fin de journée.
Non, je ne voulais pas y aller, toutefois je ne pense pas avoir perdu ma journée et certaines rencontres demandent à être approfondies.
En notera aussi que c’est le premier forum sans Mokhtar Laâtiri.

dimanche 27 mai 2007

Pourquoi les entreprises privées doivent-elles financer l'art et la culture?

Au-delà du vocabulaire la communication renvoie à des référents culturels et artistiques : littératures, citation, dictons, mimes, images…

Qu’il s’agisse de nouveaux mots composés, "faire le zouave" qui veut dire "faire le malin", ou de nouveaux mots créée Zouaver qui veut dire au Niger "magouiller en affaires". Le vocabulaire renvoi à des sens et ces sens ne sont compris que si vous avez connaissance du référent.

Et si je vous dis aller à « jdaida », il faut vraiment venir d’une région spécifique de la Tunisie pour comprendre que ça veut dire aller au bout du monde.

il ne suffit donc pas de connaître le vocabulaire, pour comprendre le sens de la communication, des divergences dans les référents peuvent être à la source de nombreuses incompréhensions pour des gens parlant une même langue.

Si vous êtes tunisien, il ne vous suffit pas de parler Français pour vous faire comprendre parfaitement par un Québécois, il vous faut connaître ses référents culturels. Ainsi une citation de trois mots dans une communication de trois pages peut contenir plus la moitié du sens du message. Ne pas en maîtriser le sens, peut vous induire en erreur dans la compréhension du message.

De nos jours, sont très rares, ceux qui citent Camus ou Sartre dans leur langage de tout les jours, la mode est plutôt à citer les guignols de l’info ou une expression publicitaire qui passe en boucle à la télévision. Et si je vous dis « A que coucou » vous comprenez sans doute de quel chanteur il s’agit.

Dans une entreprise, si l’on veut que les individus puissent se comprendre au mieux, il faudrait d’abord qu’ils aient une base commune de référents et que cette base soit la plus large que possible. Si l’on veut être une entreprise internationale, il faudrait que cette base soit non seulement reconnue au niveau mondial, mais aussi avec un spectre aussi étendu les champs de l’activité de l’entreprise.

Cette base, ce référent, c’est la culture et l’art. En dehors de la créativité que cela peut générer dans l’entreprise, l’art et la culture sont des vecteurs de productivité. Démonstration ci-après :

Supposons deux entreprises qui doivent produire, en un temps limité, un travail qui vaut 1500 points, avec une équipe de 9 individus de trois domaines d’activités différents.

Dans chaque équipe de trois individus, lorsqu’une personne connaît une information qui vaut 1 point, elle peut permettre à l’autre personne de reproduire se point si la communication entre eux est parfaite.

Dans la première entreprise les équipes sont composées d’une personne qui détient 120 points d’information, une autre à 100 points d’information et une troisième à 80 points d’information.

Dans la deuxième entreprise les équipes sont composées d’une personne qui détient 100 points d’information, une autre 60 points d’information et une troisième à 40 points d’information.

La deuxième entreprise a des équipes dotées d’un très bon niveau de communication 100% de l’information est transmise d’un individu à l’autre d’une même équipe et 75% de l’information est transmise d’une équipe à l’autre.

La première entreprise a des équipes dotées d’une communication plus médiocre 75% de l’information est transmise d’un individu à l’autre d’une même équipe et 50% de l’information est transmise d’une équipe à l’autre.

Donc pour la première entreprise :
Par individu on a :
Individu 1 = 120 +0,75 x (100 + 80 ) = 255 points
Individu 2 = 100 +0,75 x (120 + 80 ) = 250 points
Individu 3 = 80 +0,75 x (120 + 100 ) = 245 points

Par équipe on a :
équipe 1 = 255 +0,50 x (250 + 245) = 502,5 points
Équipe 2 = 250 +0,50 x (255 + 245) = 500 points
équipe 3 = 245 +0,50 x (255 + 250) = 497,5 points

Soit un total de 1500 points, produit par l’entreprise 1 avec un effectif d’une compétence initiale de 900 points

Pour la deuxième entreprise :
Par individu on a : 120 + 60 + 40 = 200 points

Par équipe on a : 200 +0,75 x (200 + 200) = 500

Soit un total de 1500 points, produit par l’entreprise 2 avec un effectif d’une compétence initiale de 600 points.

La première entre entreprise a une productivité de 1,66 et la deuxième de 2,5, en augmentant de 25 % la qualité de communication entre les individus d’une même entreprise composée d’une hiérarchie, on augmente de 50% sa productivité.

Si vous multipliez par n le niveau de hiérarchie, vous obtenez un effet exponentiel, et vous arrivez à la conclusion, que pour qu’une taille d’entreprise puisse exister dans un pays, il faut que dans ce pays, la capacité de communication doit être supérieure à un certain niveau.

d'où l'intérêt des entreprises qui veulent croitre et prendre de nouveaux marchés, d'accroitre la base artistique et culturelle des individus qui vivent dans l'entreprise, afin d'atteindre le niveau de communication requis.

samedi 5 mai 2007

lundi 30 avril 2007

La démocratie

Voila, maintenant quelques jours que j'ai trouvé un blog pour Ben Ali en 2009, vous trouverez le lien en bas à droite de mon blog.

Je veux bien reconnaitre qu’il a plus de chose dans son blog, toutefois, c’est sans doute plus facile pour lui de faire des copier/coller des articles de Lapresse.

Ceci dit, je peux constater maintenant quel est le niveau de dialogue dans ce blog.

Je vous avez invité à voter non à leur sondage, ceci dit leur sondage, ils l'ont supprimé. Et ensuite remis, donc vous pouvez de nouveau aller voter non.

Alors, quelques clichés dans ce blog :
- pas un commentaire, pourtant j'en ai posté quelques uns. Ça c'est pour la partie drôle.

- Par contre, le danger que l’on peut discerner dans ce blog, comme dans La presse d’ailleurs, c’est verrouillage utilisé pour lié tous ce que la Tunisie peut compter de bien, pour imposé aux Tunisiens une famille et l’affairisme,

Alors que l’idéal politique historique de la Tunisie est vidé de son sens par la mise en place de marionnettes muettes soumises, on veut nous faire croire que l’idéal national et républicain est encore vivant.

A force, il arrivera un jour où les tunisiens rejetteront toutes ses bonnes valeurs qu’ils n’arriveront pas à dissocier de l’affairisme et du clientélisme.

Dommage.

samedi 28 avril 2007

Hommage aux journalistes du grand capital

A tallinn, en Estonie, alors que l’on indique dans les journaux d’un déplacement d’une statue d’un mémorial soviétique fait l’objet de manifestation.
Hors, c’est du déplacement du tombeau des morts de la dernière guerre qu’il s’agit. Ce sont les os de ceux qui sont morts contre les nazis qui sont déplacés.
Lorsque l’on imagine le courage des hommes et des femmes qui ont stoppés les nazis à l’entrée de Stalingrad, nazis renforcés par plus de 60 000 Estoniens (10% de la population), on ne peut admettre qu’on laisse faire ce genre de choses.
Aujourd’hui, les estoniens veulent se payer une virginité en stigmatisant les russes, cela est simplement inacceptable. L’Allemagne qui a la présidence que l’union, n’a pas le droit de laisser faire, d'autant que pays démocratiques jouent les donneurs de leçons dans le reste du monde.

Notre Grand amie la république d'Argentine

Des projets de lois, portants ratification d'une convention de coopération judiciaire en matière civile et commerciale entre la république tunisienne et la République d'Argentine, a été adopté à l'unanimité par la chambre.

Ces projets s'inscrivent dans le cadre d'une convention de coopération judiciaire en matière pénale entre la république tunisienne et la république d'Argentine. Pour lutter et prévenir la criminalité sous toutes ses formes.

La chambre des députés a aussi examiné un projet de loi ratifiant une convention relative à l'extradition des criminels entre la république tunisienne et la république d'Argentine.

Convention qui est exclus les extraditions pour les crimes politiques de cette convention.

Vous me direz pourquoi l’argentine, sont-ils plus nombreux que les autres à commercer avec la Tunisie pour que la chambre des députés lui consacre deux projets de lois. Pourquoi pas des conventions aussi avec l’Australie, la Russie, le Japon, l’Indonésie, l’Afrique du sud... A ce rythme la chambre des députés tunisienne, pourrait consacrer une année entière à ce genre de contrat binationaux.

Cela pourrait sembler dérisoire comme lois, si l’on ne fait pas le lien avec le fait que notre président et sa famille disposent d’une villa en Argentine. Cette nouvelle sur le palace secret, ont été révélées au peuple tunisien via les chaînes de TV espagnole et italienne.

A suivre...

vendredi 27 avril 2007

jeudi 26 avril 2007

Quel est le rôle des associations ?

– L’Union nationale de la femme tunisienne (Unft)
– L’Union tunisienne des organisations de jeunesse (Utoj)
– L’Organisation tunisienne de l’éducation et de la famille (Otef)
– L’Association tunisienne d’aide à l’insertion des jeunes
– l’Association tunisienne de la communication (Atucom)
– L’Association tunisienne de l’internet et du multimédia
– l’Association tunisienne des services universels des télécommunications (Atusuf)
– L’Association du forum des éducateurs
– L’Association tunisienne des mères (ATM)

C’est dit dans La Presse, leur rôle est d’affirmer leur attachement au Président Zine El Abidine Ben Ali, guide du processus de la réforme et du développement de la Tunisie moderne et meilleur garant du présent et de l’avenir du pays, l’appelant à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2009.

Si vous avez l’occasion de créer une association culturelle en Tunisie, comme un ciné-club par exemple, vous comprendrez très vite quel est votre intérêt à une allégeance inconditionnelle au pouvoir. A défaut de quoi, l’existence de votre activité est simplement sabotée.

En ce qui me concerne, je pense au contraires, que Monsieur Ben Ali, les associations, comme les syndicats, comme La presse, comme le RCD sont coupables du sacrifice de notre présent et de notre avenir de part le couvercle qu’ils posent sur la libre expression démocratique dans notre pays, en permettant que le contre pouvoir, incontournable dans une vrai démocratie, n’existe que dans les médias des états pétroliers du moyen orient.

En abondonant leur rôle de contre pouvoirs, les médias, les syndicats et les associations commettent un crime contre la république, car ils amondonnent à d'autres, une partie de nos droits, afin de préserver des intérêts partisants et privés.

Le martèlement stérile de propos de propagandes médiocres dans La Presse, le martèlement de la soit disant protection d’un guide incontournable et protecteur Ben ALI, est contre productif et n’a pour seule conséquence que d’altérer le crédit de la république auprès le la nation.

mardi 24 avril 2007

Lorsque Le Temps du printemps arrive, que la Tunisie peut être belle.

Le poids de la critique s’accroit lorsque l’on sait reconnaître les bonnes choses lorsqu’elles se produisent.
Alors que La presse reste paralysée par une direction directement liée au parti politique au pouvoir, l’éveil et la prise de conscience des journalistes semblent s’esquisser dans le Journal "Le Temps". Où, non seulement l’on peut voir de temps en temps une forme d’éducation à la présence d’opposition, mais aussi on constate une forme d’éducation civique telle que « les insultes une autre forme de pollution ».

Donc chapeau bas.

jeudi 19 avril 2007

Sabotage ?

Alors que dans les discourts, on place des entreprises au cœur de l'intérêt de la nation, un certain nombre d’indices laissent penser qu'il n'en est rien. Non seulement, il y a en Tunisie des passes droits pour certains, mais aussi du sabotage à l’encontre de ce qui ne rentre pas dans les rangs.

Plusieurs indices nous laissent penser que l’absence d’Internet, dans nos bureaux depuis plus d’une semaine déjà, n’est pas la résultante d’un problème technique.

Ceux qui auraient recourt à ce genre de pratique n’ont pas le courage d’agir à visage découvert, car ils comprennent bien, qu’ils sont là loin de l’intérêt du peuple pour qui ils sont normalement engagés.

Et si le sabotage s’avère vrai, cela pourrait avoir des conséquences que je ne veux pas imaginer.

lundi 16 avril 2007

Les hommes d’affaires sont unanimes !!!

La presse titre que les hommes d’affaires sont unanimes, c’est une manière de dire en gros, si tu es contre, cause toujours, ou tu n’es rien pour donner ton avis...

Hors, je regrette, car il me semble que ma position est bien comprise de la majorité des gens que je rencontre. L’unanimité de façade, affichée pour intérêts non désintéressés, ne peut être considérée comme l’unanimité des hommes d’affaires tunisiens.

« La Presse — …Une unanimité prévaut, en effet, pour qualifier l’arsenal de nouvelles mesures comme étant clairvoyantes, … …Mme Hayet Laâouani, membre de la Chambre des Conseillers, présidente de la Fédération nationale des transports à l’UTICA : "Des décisions qui devancent les événements …"

Ils font même jusqu’à affirmer que les mesures sont en avance sur leur temps, c’est vraiment se voiler le visage, ou ignorer les enjeux…
Et si l’on pense que c’est la baisse de charges qui va permettre à elle seule de tenir devant la concurrence mondiale, ça me fait gentiment rire.
Car s’il est possible de gagner 5% à 10% sur le prix de nos exportations, en faisant baisser les charges, les disfonctionnements dans une entreprise peuvent faire accroitre le coût de notre production 50% à 300%.

Exemple, si mon entreprise n’a toujours pas Internet, plus d'ADSL (depuis 5 jours), c’est 10 jeunes ingénieurs qui sont sur le carreau. Ajouté à cela toute une série de disfonctionnement et vous obtenez une perte qui ne peut être résorbée avec des réductions de charges.

Alors le truc du genre : « …où l’entreprise tunisienne fait face, de plus en plus, aux défis de la conjoncture internationale, de l’ouverture des frontières et de la mondialisation. », c’est un copié collé du discourt patronal européen. Qui n'a plus de sens dans un pays où les charges sont insignifiantes.

D'ailleurs, les taxes et droits, sont d'autant plus insignifiants qu'une grandes partie de la populations active trouve le moyen de ne pas les payer. Comment voulez vous que les gens payent des droits et des taxes, s'ils lisent dans les journaux que le président inaugure le souk des voleurs et s'ils lisent, dans ces mêmes journaux, que les prix des écrans plasmas sont moins chères dans les souks de voleurs, que dans les supermarchés.

samedi 14 avril 2007

La journée de l’entreprise

Certains ont la journée de la secrétaire, nous on a la journée de l’entreprise.
Je ne pouvais pas passer à coté du discourt du président de la république, en cette journée de l’entreprise. D’autant que l’on indique dans l’article de La presse que Le président de l’UTICA : appel réitéré au Président Ben Ali à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2009.

Et même si je suis trop charrette pour faire un roman, je m’engage dans une tentative de critique constructive.

« Garantir un environnement économique sain pour une entreprise moderne, innovante et compétitive …» Ainsi peut-on résumer le discourt du président de la république.

On notera un certain nombre de mesures positives et des initiatives qui vont vers le bon sens. Toutefois, ça permet d’attendre sans être à la hauteur des enjeux.

Lorsque par exemple, on dit que l’on veut interdire à des anciens fonctionnaires de concourir à des marchés publics pendant 5 ans. On ignore que la majorité des gens, qui ont recourt à distorsions de concurrences, restent plutôt dans ces administrations, pour garder leur influence. C’est au travers de leurs proches, qu’ils s’enrichissent : leurs enfants, leurs femmes, les beaux frères, leurs belles sœurs…

Des exemples en Afrique, il y en a, monsieur Wad a un fils, monsieur Ben Ali a des beaux frères…

Ce qui est fait contre ceux qui ont quitté l’administration est bien, pourquoi ne fait on rien contre ceux qui sont encore dans l’administration ? a-t-on peut d’une contestation interne ?

Pour ce qui est des mesures d’incitations économiques, ça reste très académique, très universitaire, la Tunisie montre bien là, que dans ce domaine, elle ne manque pas d’économistes compétents. Par contre, les mesures qui permettraient de régler les 80% des problèmes, elles ne sont pas là...

C’est plutôt anecdotique, mais notre entreprise, qui est totalement exportatrice sur dans un secteur à forte valeur ajouté, se trouve sans internet depuis deux jours..., alors que le président en personne, dit que ses entreprises font l’objet de toute son attention.

Entre Tunisie télécom et Globalnet personne ne sais vous dire quant la connexion peut revenir. Personne ne vous prévient et personne n’est organisé pour vous régler votre problème.

C’est une anecdote, mais elle illustre bien le déphasage en un pouvoir technocratique à la pointe de la stratégie économique et une population active, blasée, déprimée et en partie frustrée par leurs problèmes quotidiens.

C’est un gros nuage qui mine totalement l’espérance et la dynamique de toute énergie en mouvement dans cette espace, qu’est le monde du travail tunisien.

Pourtant les solutions existent et le « potentiel énergétique » des jeunes diplômés existe, il n’a juste besoin que d’un choc psychologique pour être réveillé.

Le choc, c’est la démonstration que l’on marche tous dans le même sens pour sortir de l’obscurité. Cette démonstration ne viendra que par le démantèlement de fortunes amassées illégalement par les plus gros escots du pays, qui sont connus de tous et qui vivent sans inquiétudes car un grand nombre mange dans leur assiette.

C’est sans doute la seule manière de réveiller le monde du travail, en démontrant concrètement que la seule route pour réussir c’est le travail et le talant et non pas la fourberie et l’escroquerie.

mercredi 11 avril 2007

Simplement misogyne

Le journal Le Quotidien A une rubrique faits divers pas si diversifiée que ça. A défaut de fournir des acquêtes journalistiques fouillées et attractive aux lecteurs, le journal Le Quotidien compense sa rubrique faits-divers, en brodant grossièrement autour d’un fait emprunté au registre des condamnations judiciaires.
Sans lire régulièrement ce journal, j’ai remarqué qu’à chaque fois il était question au moins d’une femme.
Dans ces rubriques, la femme est soit violée, frappée, tuée voir même défigurée, mais parfois elle est coupable de meurtres, de tremperie, d’adulaires, d’escroquerie financière ou complice par lien sentimental...
En résumé, on peut conclure, sans prendre trop de risque, que le lecteur du Quotidien se passionne pour les histoires où les femmes font des entourloupes aux hommes et les histoires où les hommes dégomment les femmes. Si on va plus loin on pourrait avancer des conclusions pas très catholiques sur l’état d’esprit des journalistes hommes du Quotidien.
Si on plus, de temps en temps on trouve des articles du genre :
« Sexualité : Les comportements à risque gagnent du terrain...
Maladies sexuellement transmissibles, grossesses non-désirées, avortements pratiqués dans des conditions dangereuses, invalidité maternelle, mortalité infantile, mères célibataires…Les dégâts des comportements sexuels à risque prennent souvent les allures de drames. Pourtant, la société continue à se voiler la face. »
On finit par se dire qu’il vaut mieux lire le journal de religieux dont la morale est posée sur une philosophie claire, que de lire des journaux populistes, dont la morale est basée sur des frustrations incontrôlables, passagères et opportunes.
Le « Changement » nous demande d’être fiers de l’avancée des femmes en Tunisie, gagnée à une autre époque dans les textes.
Or, en regardant autour de nous, on constate que rien n’est fait pour concrétiser ces avancés dans les esprits :
-Les associations féministes n’ont plus, pour rôle, que de s’assurer que le parti est bien dans tous les foyers.
-les journaux achit contrôlés, qui ne peuvent rien écrire sur l’actualité intérieurs, sont autorisés à se permettre les dérives les plus sexistes et les plus puritaines.

dimanche 8 avril 2007

L'illusion

Lorsque j'ai lu la tribune de la presse aujourd'hui, je n'y croyais pas à mes yeux, ça y ai la Tunisie s'est réveillée :
- on parle des rendez-vous manqués,
- de grèves contestés, de résultats à 8,9% (et non plus 99%),
- de preuve de civisme, de sagesse,
d’une part, et
- d’une manière «stalinienne»,
- d'organisation qui se veut exclusive,
- et bon vouloir politicard et stérile de certains responsables,
d’autre part.

Je me suis dit ça y est, ourahhh, je ne serais plus jamais censuré, la critique en tunisie contre les institutions ringardes, ça existe, et c'est dans La presse, donc autorisée par les censeurs.


Après quelques secondes de fontasmes, je me reprend en me souvenant, qu'en Tunisie, la chasse aux crapules, n'est ouverte qu'à l'encontre de ceux qui ne soutiennent pas le pouvoir.

Si vous vous soumettez à César, vous pouvez faire ce que bon vous plaira, vous êtes couvert par le pouce de l'empereur. Plus vous vous compromettez, plus vous serez protégés, jusqu'au jour où César baissera le pouce et vous retrouverez comme les autres jettés aux lions, dans les arénes de La presse.

vendredi 6 avril 2007

Conférence périodique des secrétaires générales adjointes du RCD

Lapresse (samedi 24) : Appel à Ben Ali à se présenter à l’élection présidentielle de 2009

Pour bien comprendre l’intérêt qui suit, l'intérêt de ces appels répétés à la candidature de dans deux ans, je me permet de rappeller, juste avant de lire l’article et à juste titre, que les secrétaires généraux adjoints doivent leur poste à leur président du RCD.

Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier de nous deux qui dira non aura une branlette…

« M. Hédi M'henni, secrétaire général du Rassemblement Constitutionnel Démocratique, a présidé hier matin au Kef, la conférence périodique des secrétaires générales adjointes des Comités de coordination du RCD, organisée sur le thème : "La femme constitutionnelle démocrate, enjeux de l'étape, le rôle et la responsabilité". …des choix civilisationnels avant-gardistes du Président Zine El Abidine Ben Ali. …Les participantes ont exprimé dans leurs interventions leur attachement au Président Zine El Abidine Ben Ali en tant que choix unique du présent et de l’avenir et appelé le Chef de l’Etat à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2009.

Si nous n’avons que Ben Ali comme choix unique pour sauver la Tunisie, alors on est mal barré.

Mais comme il faut avoir confiance, je ne crois pas au choix unique car ce pays ne manque pas de gens compétents. Et je n'y crois d'autant pas au choix unique, que pour moi, c'est donner plus de choix à une nouvelle génération, qui sauvera la Tunisie. Cette génération qui refuse de laisser insulter son intelligence par une propagande moyenâgeuse et digne de celle du parti des soviets des années 50,

Et comme l’article parle aussi de la fierté légitime que les Tunisiens doivent avoir concernant les avancées des droits de la femme Tunisien. J’abonde de ce sens et j’ajouterais qu’à l’inverse les Tunisiens doivent avoir honte du retard qu’ils ont pris dans leur droit à s’exprimer librement et dans leur droit à participer à la vie publique de leur pays.

Rendre à César ce qui est à César en ce jour de fête.

Concernant le forum de la pensée politique du RCD, j’ai trouvé un article dans Lapresse du samedi 17 mars. Celui-ci est mieux construit et plus difficilement attaquable.

Toutefois, l’auteur conclue dans son article par «…le deuxième portant sur la nouvelle dynamique que la Tunisie a vécue à partir du Changement du 7 novembre 1987 ». Comme pour dire que grâce au changement de Ben Ali, la Tunisie va mieux.

Personnellement, je ne peux pas contester que la Tunisie a fait des choix judicieux, il est clair que dans la majorité des arbitrages, la Tunisie a fait des choix éclairés. Toutefois je conteste que cela soit le fait d’un homme. C’est toute une génération qui est arrivée à maturité dans les années 80 au moment où l’ancienne lui a passé le relai. Et si la Tunisie a pris une direction plutôt qu’une autre c’est bien parce qu’elle s’est donnée les moyens d’avoir une génération capable d’avoir le discernement suffisant pour y arriver. S’il y a une gloire, elle ne peut être usurpée par un seul homme, si gloire il y a, elle doit être partagée avec ceux qui ont su préserver les chances de cette génération.

La Tunisie est un pays qui fonctionne, puisque l’on a des infirmiers, des électriciens, des plombiers, qui parcourent les coins les plus reculés du pays pour soigner, équiper les plus démunies d’entre nous. Et cela il le doit essentiellement aux pionniers de l’indépendance qui avaient plus la foi en leurs idées qu’en leur bizness.

Quant à aujourd’hui, lorsque l’on arrive en Tunisie, on ne peut qu’être abasourdit par les confusions entre les biens publics et les biens privés.

Ainsi, sur les trois entreprises qui ont eu une concession d’internet, l’une est à la fille du président, l’autre est à une proche d’un ministère de la communication. La privatisation du fret de Tunis air « Karthago » c’est un proche du président. La concession du parking du free de l’aéroport de Tunis, c’est le proche du président. Le concessionnaire Wifi à l’aéroport c’est Planet à madame la fille du président. Ceci c’est sans sortir de l’aéroport.

Lorsqu’une lorsque la grande Mariah Carey en Tunisie, ce sont des proches du président qui organisent. Et encore dernièrement lorsque le 3e session ordinaire de l’Assemblée parlementaire euroméditerranéenne est organisée à Tunis, c’est dans les hôtels Karthago à un proche du président

... Bref la liste est trop longue.

Personne, je dis bien personne, ne se pose la question, et personne ne cherche à se poser la question d’ailleurs, si les choix d’attributions des concessions sont fait avec équité.

Sans parler de tous les scandales confirmés par de nombreux journaux qui ont pignon sur rue en Europe : trafique de cigarettes ; free débarqué sans taxes ; bateau étrangement retrouvé en Tunisie…

Il y a trop de choses mystérieuses qui se déroulent dans l’entourage du président sans qu’il y ait la moindre enquête parlementaire indépendante pour rassurer les Tunisiens que leur pays ne peut pas être déstabilisé par des affaires douteuses.

Comme il est démontré plus haut que l’on ne peut pas attribuer toutes les réussites de la Tunisie à Ben Ali,
et comme les échecs, les disfonctionnements et les histoires, qui tournent autour le l’entourage de la présidence, constituent un recul incontestable,

j’affirme qu’en l’état actuel, sans plus d’éclaircissements sur toutes les affaires, le choix de Ben Ali pour 2009 n’est non seulement pas judicieux, mais aussi contraire aux intérêts de la nation.

La compagne 2009 a été ouverte dans La presse et dans la rue, je m’engage à y participer activement et faire de sorte qu’elle soit totalement libre et l’enjeu sera, la lutte contre les conflits d’intérêts.

Le Forum de la pensée politique du R.C.D

…, intitulé «La Tunisie et le Monde: une nouvelle histoire se construit 1954-2006».

Après avoir lu l’article du Renouveau du 16 mars, je me demande si la coquille du Destour ne s’est pas vidée de ses libres penseurs ?

Débat du forum été basé sur son oeuvre, monsieur Hédi Mhenni prévient qu’il a écrit « avec (son) penchants et (son) immense amour pour la patrie, plutôt qu’avec la raison abstraite de l’historien. ». Vous êtes d’entrée de jeu prévenu : en Tunisie la raison devient abstraite. Plus loin on lira que le président du pays "a redéfinit le concept des droits de l’homme" et qu’il a "réinventé la démocratie"…

Monsieur Hédi Mhenni justifie le droit de révolte contre la colonisation, par le « refus de l’humiliation et de l’exploitation … car le combat du peuple tunisien était un combat pour le recouvrement de sa dignité. ». Il explique aussi que la Tunisie s’est égarée dans les années 80 « le pays est entré dans une mouvance dangereuse à l’issue incertaine». C’est là que vient Ben Ali et le Changement et restaure « la sécurité, la confiance et la sérénité.. »

Et enfin, pour finir l’article on dit que M. Omrane a expliqué, que le 7 Novembre 1987, est l’initiateur d’un souffle de renouveau social et culturel qui agit sur la base des constantes:

- la paix et la sécurité,

- le dialogue, l’ouverture,

- la foi en l’homme.

Je ne vois personnellement pas comment on peut parler de dialogue, lorsqu’il n’y pas de possibilité à la contradiction au débit. Comment peut-on avoir foi en l’homme si on ne le laisse pas s’exprimer librement et qu’on l’harcèle avec une actualité monocorde et vidé de tous sens.

Je ne vois pas non plus, pourquoi la lutte pour la dignité est légitime dans le passé et qu’elle ne serait plus légitime aujourd’hui. C’est lutter pour sa dignité que de :

- Refuser la compagne permanente partisane harcelante.

- Refuser de se faire censurer.

- Refuser l’arbitraire.

Je ne vois pas comment « La vision du Président Ben Ali … se projette sur l’avenir » si la seule chose qui importe c’est le refus du changement, même si le mot changement a été vidé de son sens.

Enfin, ces messieurs du RCD ne nous expliquent pas pourquoi la Tunisie se serait égarée, alors qu’elle était guidée par le commandeur suprême « publiquement adulé » par les mêmes journaux, par le même parti unique qu’aujourd’hui et contesté en privé. Et ils n’expliquent pas non plus pourquoi aujourd’hui on en route vers la lumière grasse à un général suprême « publiquement adulé » par les mêmes journaux, par le même parti unique et contesté en privé !

Lorsque je reçois les jeunes qui viennent postuler pour un emploi, je me fais une sorte de carte postale de la jeunesse d’aujourd’hui ses points forts et ses points faibles et leurs spécificités. L’une des spécificités négatives qui caractérise les jeunes tunisiens, c’est que la Tunisie doit être encore l’un des derniers pays au monde où l’on peut voir sur un CV, de ceux qui veulent bien se faire voir, un truc du genre «responsable du l’organisation du R.C.D. de son école…».

C’est sans doute l’une des raisons qui explique pourquoi, petit à petit le parti des démocrates et des progressistes s’est vidé de ses libres penseurs remplacés par les opportunistes.