mercredi 19 novembre 2008

Un Homme que j'aime bien

http://www.dailymotion.com/relevance/search/de%2Bvillepin/video/x5oeuw_quand-villepin-sen-prend-a-la-press_news

ceci dit, il est un peu dans la m....e en ce moment, alors une petite pensée de soutien pour lui.

On se demande ce que veut dire : Ministère de la culture et du patrimoine ?

En Tunisie, il n’y a pas que les journaux qui sont dos courbé, il y a aussi certains ministères :

Vous avez entendu parler du terrain partiellement classé patrimoine mondiale de Carthage, qui est devenu patrimoine de kathago.

Un terrain acheté classé partiellement et revendu viabilisé et en lotissement malgré de nombreuses contestations internationales.

Et bien le décret relatif au déclassement de ce terrain, il est sortie.

Voila ce qu’il dit :

Décret N°2008-3351 du 27 octobre 2008 : relatif au déclassement partiel d’un terrain sis dans le parc archéologique national de Carthage Sidi Bou Said.

Le président de la République, Sur proposition du ministre de la culture et la sauvegarde du patrimoine,
Vu, … et vu avis commission nationale du patrimoine et vu l’avis du tribunal administratif.


Décrète :
Est déclassé du parc archéologique national de Carthage Sidi Bou Saïd, la partie du titre foncières 45655 Tunis sis à Sidi Bou Said gouvernorat de Tunis d’une superficie de 2987 m², entouré d’un liseré rouge sur le plan ci-joint….Le ministre de l’intérieur et du développement locale, le ministre de l’équipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire et le ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal Officiel de la République Tunisienne….


Entreprenez, Entreprenez disent-ils en cœur !

C’est de cette manière d’entreprendre dont ils parlent ?

mardi 18 novembre 2008

Deux points bloquent les religieux.

En l’absence d’autres sources d’inspirations que la religion, il n’est pas rare de voir des jeunes, qui étaient fêtards dans leur adolescence, devenir islamistes au début de leur âge adulte, alors que l’on était habitué à les voir changer de bord à l’approche de leur retraite.

J’ai constaté que la proportion de ses défenseurs de la théocratie était plus importante chez les informaticiens. Ce qui peut s’expliquer par deux choses, la première est qu’ils sont adeptes du binaire (ça c’est pour rire), la deuxième est que généralement ils passent beaucoup de temps avec leur ordinateur et avec eux même, ce qui est plus favorable pour le repli sur soit, les chinois parlent du Yin (l’énergie de l’intérieur).

Il faut dire aussi qu’il y a peu d’opportunité pour se tourné vers son « Yang » (énergie de l’extérieur) dans le monde arabe, par le peu de choses profondes que l’on peut s’échanger, en raison des tabous et du faible niveau de développement des supports de communications (livres, télévisions, cinémas, politique de la cité…).

Ainsi, si le jeune de rue arrive à une conception primaire d’état théocratique, certains jeunes musulmans diplômés du supérieur développent des concepts de vie théocratique très Avancés, qui n’ont rien à envier à ce que peuvent concevoir autres intellectuels d’autres sensibilités.

Seulement, en ce qui me concerne, je crois qu’il y a deux choses qui les empêchent d’émerger et de s’intégrer dans les pensées émergentes mondiales :

- La première c’est leur silence à l’égard de tous ce qui peut provenir du monde musulman. Même contre un acte, voir même s’ils sont horrifiés par l’acte, ces jeunes penseurs jugent qu’ils n’ont pas le droit de juger ceux qui interprètent d’une manière différente leur religion.

- La deuxième chose est l’idée qu’ils se font de leur limite. Ainsi, même les plus raisonnés, après mille et un raisonnements, lorsqu’ils ne trouvent pas de sens à un ordre religieux, ils partent du principe que les textes sont parfaits car dictés par dieu qui est parfait, et dans la mesure où ils sont des êtres limités, ils ne doivent pas se casser la tête à comprendre et doivent se plier à ce qui est dicté.

vendredi 14 novembre 2008

De nouveau censuré

Aujourd'hui, j'ai eu une seule visite depuis la tunisie et depuis, je suis de nouveau censuré.

Et bien on va refaire un Nème lien et demander notre droit à l'expression.

jeudi 13 novembre 2008

Des bonnes nouvelles

Voila : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/10/31/tunisie-fini-le-bal-des-megaprojets.html

Zembra sauvée..., le lac sud qui se dégonfle, il passe de 25 à 1,5 milliards.

Même si 1,5 milliards semblent peu à coté des 25 milliards annoncés, moi personnellement je suis preneur, car c'est plus réaliste en 4 ans de travaux, mais par contre pas contre 800 hectares au centre de Tunis.

A savoir que 1,5 milliards, ça équivaut à acheter un terrain de 800 hectare au centre de Tunis, au bord du lac, pour 187 € le mettre m².

Démonstration semble être faite que nos amis du golf sont moins bien sensibilités au développement de leurs cousins de l’Atlas, que de leur spéculation foncière.

lundi 10 novembre 2008

Le dinar

Début 80 le dinar valait 10 Francs français, dans les années 90 environs l’équivalent d’un euro et aujourd’hui il faut 1,8 dinars pour avoir un Euros.

Ce qui veut dire que depuis 30 ans le dinar subit une érosion de 7% par an face à la principale devise mondiale. Au passage 7% c’est le niveau de croissance escompté pour sortir du tiers monde et c’est aussi le 7 ème jour du mois de Novembre que l’on a choisi pour changer de président (bon là je m’égard).

Si l’on compare le salaire minimum de l’époque et aujourd’hui, on avait un SMIG à 70 dinars soit l’équivalent de 700 Francs et aujourd’hui un SMIG à 220 Dinars soit l’équivalent de 770 francs à PI prés. Ce qui veut dire que sur la période le SMIG tunisien est resté presque constant en valeur devise.

Et si vous regarder du coté de l’immobilier, Un bel appartement ça valait dans le 20 000 Dinars aujourd’hui l’équivalent est à 120 000 Dinars, soit en équivalent devise 200 000 francs pour l’époque et 420 000 francs pour aujourd’hui.

Parallèlement une belle partie de la population a vu son salaire s’éloigner du « SMIG » vers le haut et les prix des produits de la consommation courante on aussi subit une inflation.

En gros ça veut surtout dire que la populace prolétarienne qui n’est pas en mesure de capitaliser ou d’influer sur le niveau de son salaire est 2 fois moins riche, si l’on se limite à croire que les prix des produits de la consommation courante sont restés constant en devise.

Le dinar subit une déflation à chaque fois que l’exportation tunisienne perd des points de compétitivité dans un marché mondial de plus en plus ouvert et de plus en plus agressif.

D’ici après les élections sans doute, il sera question de convertibilité du dinar. Dommage que la crise internationale vient troubler l’événement, car la convertibilité du dinar constitue un évènement majeur pour l’attractabilité des investissements en Tunisie.

Maintenant s’il y a crise, la devise tunisienne devrait plonger pour permettre aux exportations Tunisienne de tenir face à la hausse de l’agressivité du marché mondial.

Pour savoir si les « notables tunisiens » parient sur la chute du dinar tunisien, il suffit de vérifier l’évolution de leur taux d’endettement, s’il est à la hausse c’est que le dinar est misé à la baisse.
En effet vous pouvez constater que celui qui avait 1million de francs placés dans l’immobilier en a 2 aujourd’hui et celui qui avait 1 million de francs placés en dinars n’ont a plus que 0,3 aujourd’hui.

Si vous êtes dans le « délit d’initié », c'est-à-dire que vous savez qu’une monnaie va perdre 30% par exemple et bien vous avait intérêt à emprunter un maximum dans cette devise, par exemple 100 millions de dinars, vous construisez un bien immobilier, un hôtel par exemple.

Lorsque la monnaie est tombée, vous revendez votre bien à valeur constante sur le marché des devises et vous faites une jolie plus value de 30 millions de dinars au passage.

Donc, connaissant cela, vous surveillez le niveau d’endettement de vos « notables » et vous pourrez en déduire le niveau de devise que vous pouvez escompter de vos Dinars.

dimanche 9 novembre 2008

Les générations actives

Cette fois ci, j’ai rencontré dans l’avion une femme qui avait quitté la Tunisie en 1987, sans doute à la fin de ses études . C'est-à-dire dans le même contexte que les jeunes que je connais aujourd’hui, jeunes en partance pour rechercher la rivière d’or.

Il est vrai qu’avec 2h15 de vol, on ne discute que peut de temps, environ 1h00, le temps que les gens s’installent, feuillettent quelques magasines. Ceci dit, ça reste instructif, d’autant plus que l’on n'est que très peu de temps dans ce pays, pour lequel on parle tant.

Je n’ai honnêtement pas rencontré suffisamment de monde, pour pouvoir prétendre à être en mesure d’affirmer qu’entre les quatre dernières générations (78, 88, 98 et 08), je suis en mesure d’esquisser des tendances ou des similitudes.

Ceci étant dit, je constate que quelque soit la génération, le Tunisien (moi compris), a bien du mal à se reconnaitre les défauts qu’il attribue à ses compatriotes.

- Le Tunisien se refusent à se remettre en cause et se complet dans la remise en cause des autres ou se complet dans la fatalité.

- Le Tunisien (c’est vrai pour d’autres aussi, alors ne rigolez pas trop sur nous) se suffit à lui-même, se conçoit, s’émancipe se réalise seul. Il est comme dans une bande dessinée, où les supers héros, les vaisseaux, s’affranchissent des contraintes de la physique et du temps.

C’est drole de voir dans le même temps, autant de gens fuir ce qu’ils sont et s’acharner autant à imposer aux autres ce qu’ils sont, sans remise en cause.