mardi 21 août 2007

Afghan Alphabet

Encore une vidéo empruntée au blog ami clair-obscur.

L’école en Tunisie n’est heureusement pas encore arrivée à ce niveau d’abrutissement. Toutefois si nous voulons que les jeunes deviennes des créatifs en Tunisie, il faudrait faire attention a ce que dans leurs premières années de scolarité, ils puissent être plus entreprenants et plus contestataires qu'actuellement et supprimer l’endoctrinement politique.

Même si c’est au risque de les voir ridiculiser ceux qui on sont encore à l’âge du 7 nombre 1987.

dimanche 19 août 2007

La Presse - A la Une

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais depuis quelques jours, le première l'article toujours consacré aux louanges à Ben Ali a systématiquement un problème.

Déjà que c’est très dur à lire le langage bourourou, il y a en plus systématiquement une grosse photo de Ben Ali, une photo tellement grosse qu’elle ne laisse pour le texte, la place que pour 1 mot par ligne.

Alors monsieur le rédacteur en chef, je ne sais pas si le ministère qui vous livre vos articles déjà rédigés, vous impose la mise en page ?

Si c’est le cas, pouvez vous leur demander de réduire de beaucoup la taille de la photo, pour permettre une lecture plus rapide des articles.

Sinon, pouvez-vous prendre l’initiative de réduire vous-même les photos du grand président éclairé.

Merci Missiou :-°

La police politique

il faut que je puisse voir ce film...

plus de détails dans le Blog de clairobscur : http://clairobscur.bloguez.com/

Notre amie la Mauritanie

Voila un article d'un blog, qui parle des liens entre la Tunisie et la Mauritanie.

http://www.cridem.org/modules.php?name=News&file=article&sid=3682

Et lorsque l'on sait que le beau fils de Ben Ali fait des affaires de télécom en Mauritanie, ça pourrait peut-être aider les Hommes responsables dans notre pays, à se dire que peut-être là on serait allé trop loin.

Outre passer l'état de droit, serait prendre la responsabilité d'effondrer la république.

http://x-ould-y.blogspot.com/

mercredi 15 août 2007

Pourquoi montrer ce que l'on donne?


Non non non, ce ne sont pas des épiciers en cravate et cet étalage achalandé n’est pas une nouvelle épicerie du souk Tunisois.

Rassurez-vous pour vos courses du ramadan, vous n’aurez pas à aller sur les pistes pour vous approvisionner.

C’est une manière très maladroite de communiquer sur les dons organisés, bien évidement, sur les instructions bien vaillantes de la présidence.

Parfois je me demande, si les erreurs de communications sont dues au fait que l’on communique à une certaine catégorie de la population, ou bien à une incompétence manifeste.

J’aimerais bien que le cas 1 soit vrai, ceci dit je doute de plus en plus et plusieurs indices laissent à penser, que nous avons bien 50 ans de retard dans notre communication officielle.

mardi 14 août 2007

Immense fierté ... blablabla...du changement.

Louages et gratipocrisie en cascade dans nos journaux.

L’objet de cette propagande est simple : Prendre de vitesse d’éventuels débats sur le sujet, un à un l’ensemble des organismes subordonnés à la bienveillance de l’état, lui faire dire qu’il est unanimement pour Ben Ali 2009.

Ainsi, toute personne crédible qui souhaiterait se présenter aux élections se trouve ainsi neutralisée. Si jamais l’idée venait à l’esprit du premier ministre, de président de l’assemblée, ou au ministre de l’économie de se porter candidat, celui-ci serait vite marginalisé et écarté.

Une fois cette compagne de candidat unique gagnée deux ou trois ans avant les élections, toute personne sensée qui se trouverait à choisir entre rien et un président, fusse-t-il indésirable, ne peut que laisser faire un remplissage des urnes.

Oui, Ce que l’on appel en langage standard d’élection, c’est en réalité d’une formalité qu’il s’agit, garantie par un quasi monopole d’un seul personnage sur tous les médias, les affiches dans les rues, dans les boutiques, ainsi que par une main mise sur toute forme d’associations et organismes publics ou privé.

Alors, l’erreur que peuvent faire les faiseurs de princes, c’est de penser qu’en réitérant la candidature unique de Ben Ali, ça va de nouveau passer normalement.

Et bien messieurs, vous faites un mauvais calcul, même si vous obtenez le feu vert de toutes les puissances que vous voulez.

C’est une erreur que nous ne pouvons pas nous permettre et que je ne laisserais pas faire, sans rien faire.

Nous ne pouvons pas attendre et dépasser l’échéance de 2009 pour faire table rase sur les pratiques d'un autre temps. Nous devons changer de président et écarter l'affairisme qui plombe notre pays et qui la retient dans le club des pays sous-développés.

dimanche 12 août 2007

Fête de la femme (2)



Bonne fêtes aux femmes de la république, représentée sur cette photo, par l'une d'entre elles.

vendredi 10 août 2007

Surprise

Surprise, je suis tombé sur un lien, si vous regardez cet article de La presse, en bas, vous trouvez l'adresse de mon blog.

http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=28&news=54596

Vu ce que j'écris, je pense que l'on peut dire que la glace est brisée et que rien n'est plus impossible.

Il n’y en a pas autant que pour notre ami Zizou, toutefois ça fait déjà plaisir et ça redonne du courage et le cœur à l'ouvrage.

mardi 7 août 2007

Projet Lac Sud


La photo me fait rire plier de rire, elle n'est là que pour se moquer de nos journaux, dont La presse.


Fait-il ce taire et laisser l’argent du Golf arroser les pieds arides des Tunisiens ? Ou faut-il critiquer ?


Quel est l’objet de la transaction ?


Vu coté investisseur :


La Tunisie donne a l’entreprise émiratie, un emplacement de choix sur la région de Tunisie 8,4 millions de m², pour 1 dinars. Aménagé, sans être aussi spéculateurs que les propriétaires de la région nord de Tunis, une fois aménagé, le terrain sera valorisé à 1000 dinars le m² au pire. Soit un total de ~8 milliards de dinars.

Sur cette même surface l’entreprise y implantera une ville de 300 000 à 400 000 habitants. Ce qui veut dire en gros, réaliser environ 8 millions de m² de constructions. A la vente, sans être aussi spéculateurs que les propriétaires que les tunisiens moyens, le m² sera valorisé à 10 ans, à 2000 dinars. Soit un total de ~16 milliards de dinars.


La valorisation totale des biens de l’entreprise émiratie sera normalement sécurisée à environ 26 milliards de dinars à 15 ans, pour un investissement de 18 milliards de dinars. Ce qui représente un placement garanti minimum à 2 % environ. Je ne refais pas de détails pour estimer la valorisation au mieux, normalement la limite devrait que trouver autour des placements à 25% par an.


Beaucoup d’arrondis dans les estimations, mais il ne faut pas m’en tenir rigueur.


Sauf accident majeur de parcourt le la Tunisie, les émiratis placent là, à long terme sécurisé, leur argent avec un rendement introuvable sur les bourses mondiales.


Le résonnement pour les autres investissements en Algérie et au Maroc, c’est la même logique qui prévaut. C’est aussi vrai pour d’autres pays où les investissements existent aussi (Mauritanie, Sénégal, …). Où est le gain dans ces pays là, me diriez-vous ?


Et bien dans la spéculation sur les terrains. Les projets immobiliers sont souvent accompagnés de prise de contrôle de terrains, qui encerclent des positions stratégiques dans le développement des villes. Vu que ces investisseurs misent sur le long terme 20 ans et plus (l’après pétrole), d’ici là, vu la vitesse à laquelle les villes du tiers monde s’accroissent, les terrains isolés deviennent très vite constructibles et très prisés.


Cette technique ils ont du l’apprendre, depuis qu’ils placent leur argent dans les parcs Disney :), puisque ça ce passe comme ça chez l’oncle Mickey.


Vu Coté pays d’accueil :

Concrètement, au delà d’un projet d’aménagement de territoire, quels sont les points positifs ?
Les états, souvent surendettés, ne peuvent plus se permettre de se lancer eux même dans des projets titanesques. La banque mondiale veille aux grains et les pays doivent tous réduire leurs dépenses pour limiter leurs endettements et rehausser leur solvabilité. L’alternative qui consiste à avoir recourt à des investisseurs privés, leur permet de financer leurs besoins en infrastructures indispensables à leur développement.


L’autre avantage, est que même si l’état avait recourt à des emprunts, pour revendre ensuite les biens, la probabilité de ne pas pouvoir revendre à un prix qui permettrait le remboursement du crédit est trop forte. Car la viabilité économique d’un projet, dans cette multitude de nouveaux projets est très incertaine. Les agents économiques économique qui s’intéresseront à l’achat du construit, ne le verront que si la conjoncture est favorable pour leur activité.


On voit donc, que ce type de solution c’est la solution du pauvre, qui ne peut prendre de risque à investir sur ces terres et qui confie ça à un riche qui ne se souci gère du court terme et des conjonctures défavorables.


Le flux de l’argent :


Sur les 18 milliards de dinars de mis sur la table, si nous ne prenons pas en compte les commissions directes et indirectes des arrosages divers :
- une grande partie retourne aux pays producteurs de pétrole, avec l’énergie consommée pour réaliser les constructions et les matières premières et une autre partie, revient aux pays producteurs de fournitures et machines outils de la construction.
- Il ne devrait rester à la Tunisie que la dernière partie qu’est la rémunération de la main d’œuvre.


En gros, il devrait rester après construction, en Tunisie qu’environ 1/3 du montant (6 milliards de dinars).


Elle devrait récupérer aussi, une grande partie du prix de vente des constructions, dans la mesure où les acheteurs seront d’abord étrangers et émigrés.


Donc, globalement, si les tunisiens ne transforment pas leurs devises en voitures, ordinateurs, fringues et autres objets importés, il devrait rester dans le pays l’équivalent de l’investissement.
Les retours :


Le principal retour escompté, c’est l’activité économique que doit représenter une ville de cette taille et l’entrée en devise. Cette dernière pourrait être évaluée, suivant la nature des projets, entre 0,5 et 1,5 milliards de dinars par an.


Le coût :


Les Tunisiens, ne seront pas impactés de ma même manière par le nouveau projet:


Les propriétaires : certains vont voir leurs constructions concurrencée et décotée par les nouvelles constructions concurrentes. Autres aux contraires vont voir leurs biens réévalués par l’engouement que pourrait susciter le nouveau projet.


Les investisseurs : dans les autres quartiers, ils vont subir indirectement les frais du nouveau projet. Comparé au prix d’achat qu’ils peuvent avoir aujourd’hui, pour réaliser leur travaux d’agrandissement, de réhabilitations, tous sera plus cher car plus rare (l’architecte, le bureau d’étude, la matière première, la main d’œuvre spécialisée…). De plus leurs ouvrages seront dévalorisés par une finition de moins bonne qualité, puisque tout ce que la Tunisie compte d’artisans qualifiés seront sur le nouveau projet. A terme les investisseurs ne s’y retrouveront qu’à la fin des travaux de ce chantier de 15 ans, où des gens sortiront sur le marché plus qualifiés, plus spécialistes et en surnombre.


Les consommateurs : les tunisiens qui n’ont rien à construire et rien à faire valoriser, subiront eux aussi à deux niveaux différents l’impact de ces travaux. Ceux qui profitent directement ou indirectement des travaux, par la hausse de leurs revenus, vont surconsommer et mieux vivre. A l’inverse ceux qui ne profitent pas directement ou indirectement des revenus des travaux vont subir l’inflation induire par la surconsommation des autres et par la rareté de certains produits de consommation courante.


En résumé : Les travaux vont générer un étirement des revenus entre les plus riches et les plus pauvres. Les plus pauvres et les moins qualifiés seront ceux qui subiront le plus l’inflation sans voir leur revenu augmenter d’une manière significative. Par contre les plus riches et les plus qualifiés tireront profit de ses investissements par leurs participations directes ou indirectes au projet.


Et suivant la maitrisse qu'auront nos spécialistes et de nos politiques, les effets negatifs seront plus ou moins contenus.

lundi 6 août 2007

La douane

http://stranger-paris.blogspot.com/2007/02/la-corruption-et-la-douane-tunisienne.html

Vous pouvez aller voir, je suis totalement d'accord avec lui, c'est sur le problème des douanes.

dimanche 5 août 2007

Honte à nous



Avant d’aller au festival de Carthage hier, je suis passé faire un tour sur la plage dans la soirée.
C’est à quelques mètres du palais de la présidence que cela se passe.

A partir de la gare et jusqu’aux pieds des gardes du palais, coté plage, les bouteilles jonchent le sol.

Je n’ai jamais vu autant de concentration de bouteilles au sol.

Pourtant sur les cotés de la plage, il y a deux cages à bouteilles presque vides.

La plage est couverte de sacs en plastiques, de sacs de chips, de bouteilles de tous genres, c’est une vraie poubelle et une vraie honte. Je me demande comment on peut prendre plaisir à emmener ses enfants, jouer dans une merde pareille.

Pourtant le paysage est magnifique et sans un hôtel délabré pour gâcher la vue, la plage pourrait faire des malheurs entre d’autres mains.

Bon devant le palais la route était propre, mais quelle honte, et dire que l’on a reçu Sarcosy avec notre maison sale. Et si l’idée de faire un Jogging avec notre président sur la plage lui avait pris, on aurait été la honte de la prochaine beuverie du G8.

samedi 4 août 2007

Ils donnent leur salaire à papa et maman



Certains jeunes (filles comme garçons), qui travaillent avec nous, donnent leur salaire à papa et maman.


Plus ils gagnent leur vie, plus ils trouvent de personnes à charge.


Qu'en pensez vous? quelle est la limite?

vendredi 3 août 2007

Le 3 Août Jour férié


Bourguiba, comme le montre ses interventions, avait une très haute opinion de sa personne. Et son jour de naissance était férié dans le pays.


Je n’ai pas vraiment de nostalgie de se jour férié, car ça fait partie des mauvais cotés de l’histoire, qu’il faut oublier.


Ceci dit, j’ai plus d’estime pour ce jour que pour le 7 novembre, que l’on nous place dans toutes les rues, tous les monuments du pays, voir même la télé, les avions tunisiens font allusion au 7.
Toute cette mascarade autour du 7 est déprimante à la longue et donne la nausée.

Si vous avez l’occasion un jour d’entrer dans l’aérogare 2 de Tunis, vous tomberez sur le comble du ridicule. Je ne parle pas du parking géré par les Trabelsi, des charters gérés par les Trabelsi, ou de la connexion internet payante géré par les Ben Ali, mais du gros portait à l’entrée de l’aérogare. C’est un mauvais gout, aussi affreux que l’avion violet à l’entrée de la zone de l’aéroport.


On finirait par regretter la statue du combattant suprême et le jour férié du 3 août, malgré l’aversion que l'on peut avoir pour le culte de la personnalité.

Mon comptable


Mon comptable, que j’aime bien, me pose un problème.

Pas par rapport au travail, pas par rapport au relationnel, les rapports sont très bons.
Le problème de mon comptable c’est qu’il ne serre pas la main de mes collaboratrices.

La question que je pose ici, c’est jusqu’à où peut-on accepter la différence ?
Parce que pour moi ceci peut-être être une raison suffisante pour changer de fournisseur.

Qu’en pensez-vous ?


Une maman poule


Pour illustrer ce que l’on a dit dans l’article :
http://tun-68b.blogspot.com/2007/07/pourquoi-sommes-nous-moins-performants.html

Une maman, vient de nous contracter, elle cherche un emploi pour son fils qui a 25 ans.

Question : Pourquoi c'est vous qui nous contactez?
Réponse : "je travaille dans l'administration et je peux utiliser le téléphone".

Je suis mort de rire.

mercredi 1 août 2007

Les plus beaux jours de ma vie

39 ans, aujourd’hui, je me retourne et constate que j’ai vécu les plus beaux jours de ma vie ces deux ou trois dernières années.

Si le paradis existe et que l’on y vie que l’on ne vie pas sur Terre, il ne devrait plus rester beaucoup de choses à vivre dans mon paradis à moi et l’intérêt que pourrait sicciter le paradis dans mon imaginaire se trouve pulvérisé.

Au-delà de mon autonomie financière que j’ai réalisé depuis déjà plus de dix ans, où aucun de mes désirs ne se trouve limité par mes moyens (il faut dire que je suis un paysan de nature et que je n’ai aucun désir vraiment matériel, ni belle voiture, ni grande maison, ni voyage, ni femme), non rien qui demande des fortunes.

Au-delà de la découverte du monde où j’ai eu le plaisir, en 1 an, de me rendre de temps en temps au nord de la Finlande, en Estonie, en Russie, au Kenya, au Burundi, au Gabon, au Togo au Benin, Au Sénégal, mais aussi régulièrement en Tunisie.

Au-delà de la vie de famille, qui malgré un divorce ce porte bien.

Au-delà d’une vie sexuelle aux milles et une découvertes.

Il y a, ce qui me semble le plus important, c’est la chance d’avoir rencontré des gens aussi divers et intéressants les uns que les autres. Ce qui m’a fait le plus de bien et de plaisir c’est de découvrir que parmi les tunisiens aussi, et malgré tous il existait des gens extraordinaires.

Il y a aussi le plaisir que j’ai eu de retrouver la Tunisie du printemps, la Tunisie verte celle dont les odeurs et les couleurs étaient restées encrées dans mon imaginaire depuis ma première enfance.

Ces deux derniers points me comblent d’une énergie positive, qui alimente le moteur de mes projets professionnels.

Je voudrais remercier tous ceux, qui de part leur participation, ont contribué à l’émergence de ce cadre de vie et je voudrais de tous cœur être de ceux qui contribueront à enrichir ce cadre de vie et le protéger de tous ceux qui voudrait bien le plonger dans l’obscurité de l’ingrisme de l’isolement.