vendredi 12 octobre 2007

Que ce passe-t-il donc ?



Il se passe que j’ai froid aux fesses.

Même si cela fait maintenant plus de onze ans que je suis aux commandes de mes activités, même si c’est la 5ème entreprise que l’on a lancé cette année, c’est la première fois que je mesure la difficulté de ma tâche.

Comment j’en suis arrivé là !

Pour comprendre, il faut remonter à la période de la création de notre deuxième structure, qui se trouve en Tunisie. L’idée de créer une entreprise en Tunisie, m’était venue au contact avec les jeunes du forum Kafteji, où le principal objectif était de donner exemple à des jeunes prometteurs, car je crois à la motivation par identification. Hors, c’est en jouant au père avec des enfants, que j’ai découvert l’existence du père de la classe « A » Tunisienne. Là les rôles se sont inversés, je suis redevenu l’enfant qui se doit de prouver ou de rendre quelque chose à un père.

La position que je suis allé chercher avec la création de la 5ème entreprise est très prétentieuse. Je la piste déjà depuis des années, comme un loup blanc qui suit sa proie jusqu’épuisement. Le déclencheur qui a fait que je me suis précipité sur cette proie monstrueuse en février de cette année, c’est sans doute l’admiration que j’ai eu pour ce Veil homme malade et la joie d’avoir connu l’existence d’elle telle énergie positive. Cette énergie qui se transmet par le respect et l’admiration et qui fait bouger des montagnes.

Pour expliquer la difficulté de l’action, il faut s’imager que chaque décision que vous prenez à un effet, mais un effet qui peut être instantané comme à retardement jusqu’à plusieurs mois plus tard. La difficulté consiste à bien approcher les dates des effets pour qu’ils tombent au bon moment.

Imaginez par exemple une voiture qui ne tourne à droite que 3 minutes plus tard, si vous vous plantez sur l’anticipation, vous n’aurez plus qu’à la regarder rentrer dans le fossé, sans rien pouvoir faire. Ça c’est déjà difficile, alors imaginez maintenant que vous avez aussi des décalages sur les freins, les accélérateurs, les vitesses et que les retards deviennent changeants, suivant le temps qu’il fait dehors. C’est un peu trop imagé, toutefois ça donne une idée de la difficulté.

Maintenant pour avoir une idée de l’effet que cela peut procurer au niveau des sensations, imaginez que vous êtes dans un avion à 11 000 m d’altitude, que les réacteurs sont à l’arrêt, qu’il faut faire un piqué pour redémarrer les réacteurs, que vous avez une idée théorique de la maniabilité de l’avion, mais que vous ne l’avez jamais essayé.

Bon, arrêtons avec ces images stupides et parlons plus concrètement de nos actions.

Si aujourd’hui, j’ai prie autant de temps pour écrire de nouveau, c’est que c’est plutôt un bon signe, car j’ai passé un mois et demi où j’ai même perdu mon assurance. C’est simple, je risquais d’imploser financièrement toutes les entreprises.

Aujourd’hui je ne peux pas garantir que nous sommes sauvés, ni que l’objectif est atteint, toutefois, ce que je peux affirmer, c’est que la nouvelle entreprise a marqué des points, prie des commandes et est appréhendée sérieusement par les acteurs du marché.

L’entrée est plutôt un succès, reste à transformer l’essai. Je pense que je vais encore avoir deux à trois mois où mon blog restera un peu délaissé.

Ceci dit, je ne manquerais pas de vous informer de la suite, voir même débattre sur le sujet.

Et lorsque je retirerai la photo du monsieur en haut à droite, c’est que l’objectif est atteint.

Pour l’instant je crois pouvoir l’annoncer à mars 2008.

A+