samedi 28 juin 2008

La Presse fait de la pub pour les affaires du petit dernier

Le nouveau petit dernier de la famille construit un garage, ça suffit pour que la presse en fasse une Une.


http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=1&news=74501

mercredi 18 juin 2008

L'appropriation en communauté

L'appropriation avait une mauvaise image dans la années 70, aujourd’hui le marché libéral a retravaillé cette image et il ne reste plus que quelques intellectuels pour ne pas succomber au désir de posséder (maison, voiture, ordinateurs, vêtements …)

Le travail qui a été fait pour l’appropriation individualiste, ne l’a pas été pour l’appropriation en communauté. Ainsi les sociétés très libérales culturellement (comme la société Arabe) n’admettent pas encore l’idée de l’appropriation en groupe, chacun veut son propre bien. Quitte à avoir une voiture qui ne sort presque jamais du garage ou une maison qui vous coute les yeux de la tête…

Cette image désastreuse de l’appropriation en communauté est d’autant plus mauvaise qu’elle est associée à toute formes de malversations, voir des séries télévisées comme DALLAS ou même parfois des faits divers dans les journaux.

Hors nous nous devons de restaurer l’image de l’appropriation en communauté, car c’est elle qui a fait le monde; Aussi bien les grandes réalisations des pays communistes; que les réalisations des grands groupes industriels du monde capitaliste (par regroupement des groupes liés à des familles (biens individuels)).

Seul, nous ne pouvons rien. Les Africains disent que l'on ne peut rien faire avec un seul doit. C'est en apprenant à respecter l’intérêt collectif que l'on arrivera à créer les conditions favorables pour l'émergence de gros biens collectifs, outils pour construire notre avenir.

Aussi bien pour ce qui est de qualité de l’environnement avenir (covoiturage et tout autre forme de biens jusqu'aux biens de la collectivité...), qu’en terme de création de richesse participation à la vie économique par achat de titres et d’actions.

Tous ces choses ne deviennent possibles que lorsque l’on arrive à respecter les autres, quelque soit leur force (respect des petits actionnaires par exemple), plus généralement, respect des droits de ceux qui ne peuvent contrôler directement leurs droits.

lundi 16 juin 2008

About Nawaat.org

Le site de Nawaat.org a été piraté dans la journée d'hier.

Il a fallu 24 heures pour remettre le site en ligne.

Le gain de cette action = 0, le coût sur le plan du crédit pour ceux qui ont fait ça vaut beaucoup.

La démonstration est faite que ces actions sont stupides et inutiles.

Aussi stupide et inutile que de voler des bateaux, des terrains ou des jardins publics, car à court terme ces biens retourneront à qui de droit.

Ces actions desservent ceux à qui ses gens doivent tous.

Cette fois ci, j’ai presque de la compassion pour monsieur Ben Ali, je me reconnais un peu en lui, car moi aussi j’ai le malheur d’avoir des oncles des cousins, des cousines et de cousins par alliances de piètre compagnie.

Et si monsieur Ben Ali n’a pas su les envoiler balader contrairement à moi-même, c’est sans doute une question de génération.

http://nawaat.org/portail/categories/articles/francais-article/




mardi 10 juin 2008

1035 idées pour la Tunisie de Demain.

Voila ce qui titrait La Presse hier 1034 idées pour la Tunisie déjà retenues sous l’étiquette Larbi CHENNAOUI

j’en ajoute une 1035ème, qu’il faudrait retenir, c’est celle de changer de président pour 2009.

La compagne d’adhésion à la n° présidence de Ben Ali a commencée, enfin elle a toujours été, puisque les portrais de Ben Ali, (compagne d’il y a quatre ans), n’ont jamais été déposés, et il ne s’est jamais passé une journée où notre presse nationale n’a pas excellée dans les superlatifs à l’égard de la politique « éclairée » de notre magnéficime Président.

Tous ce que la Tunisie peut-compte de compétence est attribuée à la conduite éclairée de notre président.

Et en ce moment ça se bouscule pour avancer les idées dans les journaux et si vous êtes un lecteur assidu des rubriques économiques de La presse, vous vous apercevez très vite que ce ne sont pas des articles de journalistes, mais plutôt d’universitaires que l'on y trouve.

Les idées fusent et la question serait de savoir si nos experts sont dans la plaque ou à coté de la plaque. (objet des prochains articles à suivre)

Et bien, ça va peut-être vous surprendre de ma part, mais je dirais que si toutes les idées posées sur la table depuis quelques jours étaient applicables, la Tunisie serait promue à un bel avenir, dans la mesure où l’on a rarement autant vu d’idées de dispositions intéressantes dans un pays Africain. Ça c’est pour la partie positive de l’iceberg.

Le négatif c’est qu’une grande partie des ces idées sont non applicables en raisons de plusieurs facteurs. Le premier de ces facteurs c’est les passes droits qui entourent ceux qui entourent la présidence.

Ainsi, lorsque La presse titre 1000 idées à l’API pour des créations d’entreprises on voudrait bien lui demander si parmi ces idées, il y a la reprise de la concession Volkswagen à bon compte, la création d’un lycée privé pour les expatriés, la gestion des parkings de l’aérogare fret Carthage..., ou ces idées sont elles déjà prises ?

Un autre jour, elle milite pour « l’esprit d’initiative ». En Tunisie nous avons un contraste incroyable entre une famille présidentielle la plus entreprenante au monde, qui compte plusieurs "affaires" par individu (filles, beau-fils, femme, beaux-frères, sœurs, neveux…) et le reste de la population qui fait preuve de trop de fébrilités et peu d'esprit d'initiative.

Ou alors, un autre moment le regard croisé de La presse se porte sur l’irresponsabilité et le sentiment d’impunité des chauffeurs des véhicules de la fonction publique. Elle les exhorte de contribuer à faire preuve de civisme en aidant le pays à maitriser ces dépenses de pétrole.

Comment veulent-ils être entendus, si par ailleurs, il n’y a aucun mot sur l’irresponsabilité des neveux du président ? Certains ce sont réjouîts à juste titre de la mise en éxamen prochaine des neuveux du président, moi j’en ai presque eu honte.
Pourquoi ça doit être à la France d’assurer l’état de droit des Tunisiens, c’est pour cela l’indépendance ? Pourquoi aucune mise-en-examen pour les « affaires » réalisées en Tunisie ? Pourquoi il n'y aurait qu'en france où un avion serait obligé de respecter son plan de vol, vu-t-il un avion présidentiel?

Censeurs passez votre route...

samedi 7 juin 2008

La Tunisie compte aussi des gens formidables

Bon pour ne pas gacher votre Week End, j'ai choisi d'essayer de trouver les gens formidables en tunisie et voila un premier CV :

Mohamed Jegham, né le 8 août 1943 à Hammam Sousse, est un homme politique et homme d'affaires tunisien.
Mohamed Jegham devient orphelin de son père à deux ans puis de sa mère à l'âge adulte[1]. Après des études effectuées à Sousse et à Tunis, il est licencié en économie et diplômé de l'ENA[1].
À 25 ans, il entre au ministère de l'intérieur[1]. Jegham est successivement nommé délégué à Béja, Gafsa et Jendouba, premier délégué de la délégation de Tunis-Sud, secrétaire général du gouvernorat de Bizerte et enfin gouverneur de Gabès[1].
Nommé président-directeur général (PDG) des Ateliers mécaniques du Sahel en 1980, Jegham devient ensuite PDG de la Société d'études et de développement de Sousse-Nord en 1983[1].
En 1988, il est nommé directeur général des affaires régionales au ministère de l'intérieur[1]. Le 20 janvier 1995, il est nommé ministre de l'intérieur, succédant ainsi à Abdallah Kallel[1]. Le 20 janvier 1997, il est nommé ministre-directeur du cabinet présidentiel[1] puis, le 17 novembre 1999, ministre de la défense, poste qu'il occupera durant quatorze mois[1].
Également ministre du tourisme et de l'artisanat, Mohamed Jegham est nommé ambassadeur à Rome le 16 avril 2001[1]. Il travaille depuis 2005 à la General Mediterranean Holdings

les gens pour qui il a travaillé ou pour qui il travaille ne sont pas tous vraiment formibles, ceci dit lui semble l'être.


http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN24043mohameuqilb0

vendredi 6 juin 2008

Voila les régles dans un marché mondial qui marche.

"Intel attaqué sur tous les fronts pour concurrence déloyale contre AMD
Condamné en Corée du Sud et au Japon, traqué par l'Union européenne, le leader mondial des microprocesseurs Intel fait officiellement l'objet depuis vendredi d'une enquête aux Etats-Unis pour concurrence déloyale envers son challenger AMD.
(AFP/Archives John MacDougall)
Condamné en Corée du Sud et au Japon, traqué par l'Union européenne, le leader mondial des microprocesseurs Intel fait officiellement l'objet depuis vendredi d'une enquête aux Etats-Unis pour concurrence déloyale envers son challenger AMD.
Le groupe américain a reconnu vendredi être la cible d'une enquête formelle de la FTC (Federal Trade Commission), l'autorité de contrôle de la concurrence, pour pratiques anti-concurrentielles sur le marché des microprocesseurs - le "moteur" des ordinateurs - où il règne en maître avec 80% du marché, contre moins de 20% pour AMD.
Cette enquête officielle des autorités fédérales américaines, qui accroît la probabilité d'une inculpation pour pratiques anti-concurrentielles aux Etats-Unis, intervient alors qu'Intel a été condamné jeudi par les autorités de Corée du Sud à 25 millions de dollars d'amende pour abus de position dominante."


Pourquoi ? Parce ce que sans régles de marché le marché ne peut pas exister.

En Tunisie, ça devrait être la même chose, si l'on veut avoir une place sur le marché mondial.

Par contre si l'on n'arrive même pas à la régulation de l'état de droit, on ne peut qu'être mal barré.

Retrouver l'état de droit

Il est plus qu'urgent de trouver une personne crédible pour reprendre la présidence de la république.

L'idéal serait de retrouver parmis les ex-ministres, des Hommes disposés à poser leur condidature.

Il serait pas prudent pour ceux qui vérouillent le pouvoir, de barrer la route du droit, car si ce n'est pas le droit qui obtient raison, ça sera l'extremisme qui le fera.

BANQUE DE TUNISIE

Voila une banque, qui jusqu’à présent était bien gérée et qui soufflaient moins que la Banque du sud de créances douteuses.

Cette banque était tellement bien gérée qu’elle refusait en 2007 un crédit à un certain Trabelsi B.
Cette banque était tellement bien gérée qu’elles avaient acté de doubler son capital.

Seulement voila, depuis quelques temps, une valse de siège à fait grimper la femme d’un ministre à la tête de la banque. Ni un, ni deux, le conseil d’administration se retrouve remanié et qui vient s’assoir à la table du conseil, un certain Trabelsi. Et plus question de gratifier les petits actionnaires. Les grands se chargent du remaniement de la distribution des dividendes.

Il y a là de quoi dégouter n’importe quel épargnant. Alors que dans tous les médias on nous parle des priorités de la culture de l’initiative et que la culture de l’épargne, tous par ailleurs et fait pour décourager ceux qui veulent entreprendre.

Chacun à son niveau ne dit rien de peur de se retrouver seul. Mais si tous on dit non en même temps, ils n’ont plus qu’à faire comme monsieur Mzali, pourtant premier ministre.

Vous qui me censurez de temps en temps, pensez à votre pays, pensez à vos enfants et passez votre route.