mercredi 15 juillet 2009

Voila maintenant 3 ans et demi que je suis revenu au bled.



Voila maintenant 3 ans et demi que je suis revenu au bled.


Je ne peux que remercier ceux qui m’ont permis de renouer avec un enthousiasme que j’ai déjà perdu une fois. Globalement j’ai pris mon pied dans ce début d’aventure.


Seulement voilà, je viens de me rendre compte qu’après 3 ans et demi ce qui me fait tenir ici n’est plus lié à ceux qui m’ont permis de revenir.


Après de nombreuses aventures, j’ai fait le constat qu’une grande partie de la jeunesse « diplômées » n’est pas mûre pour désirer le même rêve que le mien.


C’est une forme de constat d’échec que je fais alors que tous est au mieux en ce qui concerne mes propres objectifs personnels. C’est lorsque tous va bien qu’il faut savoir changer de cap et non lorsque la tempête fait rage.


Le constat le plus significatif est que l’instabilité des jeunes est incompatible avec toute construction à long terme, à ça s’ajoute une spécificité tunisienne qui est le bluff qui a eux deux rendent non viable toute forme de projet.


Aujourd’hui, je constate donc que je n’arriverais pas à créer une structure de grande taille et partant de la base. Et même si j’y arrivais elle ne me survivrait pas. Je me limiterais donc aux entreprises de petites tailles.


D’où l’idée qui me trotte dans la tête depuis un mois, qui est plus globale. Cette méthode permettrait à des micros projets d’exister indépendamment de l’ensemble et en lien avec l’économie locale pour partie.


Des projets plus petits, avec un panel plus restreint de partenaires, c’est sans doute moins ambitieux pour la Tunisie, mais sans doute plus réaliste.