vendredi 19 décembre 2008

La Chute des tours jumelles

Certains événements obsèdent, parce qu’il y a de l’émotion, parce qu’il y a de peur, parce qu’il y a du mastère, parce qu’il y a l’inconnu.

Une partie de la population, naguère frustrée de ne pas pouvoir une chambre d’échos pour se rassurer sur la véracité de leurs croyances, arrivent aujourd’hui grasse à internet et les montages vidéos, à ce constituer les « preuves » qui les confortent dans leur conception du monde.

Certains filment des miracles divins, d’autres identifient des conspirations ou des objets non identifiés de l’espace.

Le volume impressionnant de sujets et de bizarreries et tel que c’est maintenant sur la toile que les reporters viennent chercher des idées de reportage, soit pour donner de la constance à un argumentaire, soit pour le contre dire.

Sans prétandre être reporters, je n’échappe pas à la règle, puisque je me suis plongé dans la toile pour trouver une nouvelle idée de sujet pour mon blog.

Il faut dire que je ne supporte plus de lire les âneries de la propagande Tunisienne et c’est une manière de prendre l’air.

Je me suis amusé à parcourir les vidéos «conspirations du 11 septembre », que l’on voit sur internet. Ce qui revient le plus fréquemment sur ce sujet, c’est leurs questionnements sur la manière dont les tours ont chutées et sur leur ressemblance avec les chutes contrôlées.

Première question : Pourquoi la tour frappée en deuxième chute la première ?
Réponse : Parce que le deuxième impact est plus bas, la contrainte sur la structure fragilisée plus importante, donc à mis moins de temps avant de lâcher.

Deuxième questionnement : Que-ce-qui à provoqué cette chute aussi rapide ?
Le feu ne peut pas à lui seul expliquer la chute des tours (exemple tour à Madrid) ? Réponse : c’est vrai, puisque les tours ont tenues quelques minutes avant de s’effondrer.

Alors (question) c’est quoi donc qui a provoqué la chute ??? D’autant d’acier monté avec des gros bras musclées de syndicalises Américains !!! Des explosions « contrôlées » au niveau des plancher inférieurs ??? Non, mais ça y ressemble. Comment ça ?

(réponse)
- Chaque tour fait 4000 m², ce qui représente environ 15 000 m3 d’air par étage. La Tour dans sa chute est comme un vérin à gaz géant : si les façades ne présentaient aucune résistance, les 15 000 m3 d’air seraient projetés à plus de 200 km/h sur le pourtour des paliers (chaque étage se comprimant en 0,1 seconde)

- L’air est freiné dans par les différentes pertes de charges qui sont provoquées par les frottements sur les parois, les orifices et les mouvements de débris. Ce qui induit un matelas de pression (et de température), dont le point le plus élevé ce trouve au centre des paliers.

- Cette pression se propage comme un Tsunami dans la tour (onde de pression) sur les paliers inférieurs au palier comprimé. Elle se propage plus facilement dans les conduits verticaux des Immeubles (trémies cages d’ascenseurs et d’escaliers…). et provoque de projections de façade avant que le niveau ne soit atteint par les débris des niveaux inférieurs. Ceci est montré dans les vidéos comme étant des « épreuves » d’explosions contrôlées.

- Dans les paliers inférieurs aux paliers comprimés, des souffles de débris est énorme, puisque l’air est en moyenne à plus de 200 km/h en sur les pourtours. Lorsque cette (forces horizontales) est suffisamment forte, combinée à une charge astronomique en chute libre (verticale), elle à raison de la résistance des structures. Ce qui explique pourquoi le centre s’écroule en premier dans la tour, car c’est la ou la pression est la plus élevée.

- Les strcutures des paliers s’écroulent donc d’une manière homogène, lorsqu’elles sont équidistantes du centre.

- Si sous les paliers, c’est 150 000 m3 d’air qui sont expulsés par secondes, au dessus de l’immeuble c’est 150 000 m3 qui se retrouvent sans air. C’est 1 500 000 m3 d’air qui est aspiré en 10 secondes pour occuper l’espace la tour. C’est un vent descendant de plus de 150 km/h qui suit l’écoulement des tours. Cette induction d’air et matérialisée par le vent de poussier que l’on peut voir dans certaines vidéos.

Le phénomène indiqué plus haut est bien visible sur cette vidéo :
http://video.google.fr/videoplay?docid=-8212670106369788568&ei=qnpNSd7oK4yA2wKY-byODQ&q=11+septembre&hl=fr

La vitesse à laquelle se compriment les paliers, n’est que de très peu inférieure à vitesse des débris que l’on voit projetés par le souffle horizontal de compression des paliers.

Cette résistance, ce freinage, cette « perte de charge », c’est tous ce que peut supporter comme contrainte, la structure du bâtiment sous les forces titanesques en jeu.

mercredi 19 novembre 2008

Un Homme que j'aime bien

http://www.dailymotion.com/relevance/search/de%2Bvillepin/video/x5oeuw_quand-villepin-sen-prend-a-la-press_news

ceci dit, il est un peu dans la m....e en ce moment, alors une petite pensée de soutien pour lui.

On se demande ce que veut dire : Ministère de la culture et du patrimoine ?

En Tunisie, il n’y a pas que les journaux qui sont dos courbé, il y a aussi certains ministères :

Vous avez entendu parler du terrain partiellement classé patrimoine mondiale de Carthage, qui est devenu patrimoine de kathago.

Un terrain acheté classé partiellement et revendu viabilisé et en lotissement malgré de nombreuses contestations internationales.

Et bien le décret relatif au déclassement de ce terrain, il est sortie.

Voila ce qu’il dit :

Décret N°2008-3351 du 27 octobre 2008 : relatif au déclassement partiel d’un terrain sis dans le parc archéologique national de Carthage Sidi Bou Said.

Le président de la République, Sur proposition du ministre de la culture et la sauvegarde du patrimoine,
Vu, … et vu avis commission nationale du patrimoine et vu l’avis du tribunal administratif.


Décrète :
Est déclassé du parc archéologique national de Carthage Sidi Bou Saïd, la partie du titre foncières 45655 Tunis sis à Sidi Bou Said gouvernorat de Tunis d’une superficie de 2987 m², entouré d’un liseré rouge sur le plan ci-joint….Le ministre de l’intérieur et du développement locale, le ministre de l’équipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire et le ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal Officiel de la République Tunisienne….


Entreprenez, Entreprenez disent-ils en cœur !

C’est de cette manière d’entreprendre dont ils parlent ?

mardi 18 novembre 2008

Deux points bloquent les religieux.

En l’absence d’autres sources d’inspirations que la religion, il n’est pas rare de voir des jeunes, qui étaient fêtards dans leur adolescence, devenir islamistes au début de leur âge adulte, alors que l’on était habitué à les voir changer de bord à l’approche de leur retraite.

J’ai constaté que la proportion de ses défenseurs de la théocratie était plus importante chez les informaticiens. Ce qui peut s’expliquer par deux choses, la première est qu’ils sont adeptes du binaire (ça c’est pour rire), la deuxième est que généralement ils passent beaucoup de temps avec leur ordinateur et avec eux même, ce qui est plus favorable pour le repli sur soit, les chinois parlent du Yin (l’énergie de l’intérieur).

Il faut dire aussi qu’il y a peu d’opportunité pour se tourné vers son « Yang » (énergie de l’extérieur) dans le monde arabe, par le peu de choses profondes que l’on peut s’échanger, en raison des tabous et du faible niveau de développement des supports de communications (livres, télévisions, cinémas, politique de la cité…).

Ainsi, si le jeune de rue arrive à une conception primaire d’état théocratique, certains jeunes musulmans diplômés du supérieur développent des concepts de vie théocratique très Avancés, qui n’ont rien à envier à ce que peuvent concevoir autres intellectuels d’autres sensibilités.

Seulement, en ce qui me concerne, je crois qu’il y a deux choses qui les empêchent d’émerger et de s’intégrer dans les pensées émergentes mondiales :

- La première c’est leur silence à l’égard de tous ce qui peut provenir du monde musulman. Même contre un acte, voir même s’ils sont horrifiés par l’acte, ces jeunes penseurs jugent qu’ils n’ont pas le droit de juger ceux qui interprètent d’une manière différente leur religion.

- La deuxième chose est l’idée qu’ils se font de leur limite. Ainsi, même les plus raisonnés, après mille et un raisonnements, lorsqu’ils ne trouvent pas de sens à un ordre religieux, ils partent du principe que les textes sont parfaits car dictés par dieu qui est parfait, et dans la mesure où ils sont des êtres limités, ils ne doivent pas se casser la tête à comprendre et doivent se plier à ce qui est dicté.

vendredi 14 novembre 2008

De nouveau censuré

Aujourd'hui, j'ai eu une seule visite depuis la tunisie et depuis, je suis de nouveau censuré.

Et bien on va refaire un Nème lien et demander notre droit à l'expression.

jeudi 13 novembre 2008

Des bonnes nouvelles

Voila : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/10/31/tunisie-fini-le-bal-des-megaprojets.html

Zembra sauvée..., le lac sud qui se dégonfle, il passe de 25 à 1,5 milliards.

Même si 1,5 milliards semblent peu à coté des 25 milliards annoncés, moi personnellement je suis preneur, car c'est plus réaliste en 4 ans de travaux, mais par contre pas contre 800 hectares au centre de Tunis.

A savoir que 1,5 milliards, ça équivaut à acheter un terrain de 800 hectare au centre de Tunis, au bord du lac, pour 187 € le mettre m².

Démonstration semble être faite que nos amis du golf sont moins bien sensibilités au développement de leurs cousins de l’Atlas, que de leur spéculation foncière.

lundi 10 novembre 2008

Le dinar

Début 80 le dinar valait 10 Francs français, dans les années 90 environs l’équivalent d’un euro et aujourd’hui il faut 1,8 dinars pour avoir un Euros.

Ce qui veut dire que depuis 30 ans le dinar subit une érosion de 7% par an face à la principale devise mondiale. Au passage 7% c’est le niveau de croissance escompté pour sortir du tiers monde et c’est aussi le 7 ème jour du mois de Novembre que l’on a choisi pour changer de président (bon là je m’égard).

Si l’on compare le salaire minimum de l’époque et aujourd’hui, on avait un SMIG à 70 dinars soit l’équivalent de 700 Francs et aujourd’hui un SMIG à 220 Dinars soit l’équivalent de 770 francs à PI prés. Ce qui veut dire que sur la période le SMIG tunisien est resté presque constant en valeur devise.

Et si vous regarder du coté de l’immobilier, Un bel appartement ça valait dans le 20 000 Dinars aujourd’hui l’équivalent est à 120 000 Dinars, soit en équivalent devise 200 000 francs pour l’époque et 420 000 francs pour aujourd’hui.

Parallèlement une belle partie de la population a vu son salaire s’éloigner du « SMIG » vers le haut et les prix des produits de la consommation courante on aussi subit une inflation.

En gros ça veut surtout dire que la populace prolétarienne qui n’est pas en mesure de capitaliser ou d’influer sur le niveau de son salaire est 2 fois moins riche, si l’on se limite à croire que les prix des produits de la consommation courante sont restés constant en devise.

Le dinar subit une déflation à chaque fois que l’exportation tunisienne perd des points de compétitivité dans un marché mondial de plus en plus ouvert et de plus en plus agressif.

D’ici après les élections sans doute, il sera question de convertibilité du dinar. Dommage que la crise internationale vient troubler l’événement, car la convertibilité du dinar constitue un évènement majeur pour l’attractabilité des investissements en Tunisie.

Maintenant s’il y a crise, la devise tunisienne devrait plonger pour permettre aux exportations Tunisienne de tenir face à la hausse de l’agressivité du marché mondial.

Pour savoir si les « notables tunisiens » parient sur la chute du dinar tunisien, il suffit de vérifier l’évolution de leur taux d’endettement, s’il est à la hausse c’est que le dinar est misé à la baisse.
En effet vous pouvez constater que celui qui avait 1million de francs placés dans l’immobilier en a 2 aujourd’hui et celui qui avait 1 million de francs placés en dinars n’ont a plus que 0,3 aujourd’hui.

Si vous êtes dans le « délit d’initié », c'est-à-dire que vous savez qu’une monnaie va perdre 30% par exemple et bien vous avait intérêt à emprunter un maximum dans cette devise, par exemple 100 millions de dinars, vous construisez un bien immobilier, un hôtel par exemple.

Lorsque la monnaie est tombée, vous revendez votre bien à valeur constante sur le marché des devises et vous faites une jolie plus value de 30 millions de dinars au passage.

Donc, connaissant cela, vous surveillez le niveau d’endettement de vos « notables » et vous pourrez en déduire le niveau de devise que vous pouvez escompter de vos Dinars.

dimanche 9 novembre 2008

Les générations actives

Cette fois ci, j’ai rencontré dans l’avion une femme qui avait quitté la Tunisie en 1987, sans doute à la fin de ses études . C'est-à-dire dans le même contexte que les jeunes que je connais aujourd’hui, jeunes en partance pour rechercher la rivière d’or.

Il est vrai qu’avec 2h15 de vol, on ne discute que peut de temps, environ 1h00, le temps que les gens s’installent, feuillettent quelques magasines. Ceci dit, ça reste instructif, d’autant plus que l’on n'est que très peu de temps dans ce pays, pour lequel on parle tant.

Je n’ai honnêtement pas rencontré suffisamment de monde, pour pouvoir prétendre à être en mesure d’affirmer qu’entre les quatre dernières générations (78, 88, 98 et 08), je suis en mesure d’esquisser des tendances ou des similitudes.

Ceci étant dit, je constate que quelque soit la génération, le Tunisien (moi compris), a bien du mal à se reconnaitre les défauts qu’il attribue à ses compatriotes.

- Le Tunisien se refusent à se remettre en cause et se complet dans la remise en cause des autres ou se complet dans la fatalité.

- Le Tunisien (c’est vrai pour d’autres aussi, alors ne rigolez pas trop sur nous) se suffit à lui-même, se conçoit, s’émancipe se réalise seul. Il est comme dans une bande dessinée, où les supers héros, les vaisseaux, s’affranchissent des contraintes de la physique et du temps.

C’est drole de voir dans le même temps, autant de gens fuir ce qu’ils sont et s’acharner autant à imposer aux autres ce qu’ils sont, sans remise en cause.

vendredi 31 octobre 2008

Zied El-Heni

Ce journaliste est le premier, à ma connaissance, qui a assumé son rôle de journaliste.

Et un prix devrait lui être attribué pour ce qu’il a fait.

Dans une Nation, pour assurer l'équité entre les individus, on concentre le pouvoir entre les mains de l’état et de ceux qui la représente. Cette concentration induit une distorsion d’influence entre les individus, où d’une manière exponentielle ceux qui sont les plus proches de la tête de l’état ont une influence bien plus importante que les autres citoyens.

Ainsi, à n’importe quel niveau de l’état, certains peuvent être tentés d’utiliser cette distorsion pour un intérêt partisan.

La celle manière de se garantir contre ces tentations à tous niveau, c’est de se doter de contres pouvoirs qui veillent à ce que l’équité (objet de la concentration des pouvoirs) ne soit entamée par l’abus de pouvoir.

Ainsi, lorsque des Journalistes et des juges font leur travail, non seulement ils contribuent à un devoir de la nation, mais également à la prospérité de la nation.

C’est en préservant cette équité que l’on contribue à permettre aux plus méritants d’être gratifiés et non aux plus véreux. Ce qui à terme fait décoller une économie stagnante.

Ainsi, en portant plainte contre la censure, ce journaliste à accomplie un devoir national que je salue et soutiens. Cet acte est totalement conforme à ses devoirs et tous ceux qui s’opposent à lui s'opposent aux articles 5, 6, 7 et 8 de la constitution Tunisienne.

J’invite donc les autres journalistes à assumer aussi, non seulement leur devoir de journaliste, mais aussi leur devoir de citoyen, en prenant position publiquement sur le sujet.


Ne cherchez pas son Blog, il fait l'objet de censures depuis quelques jours.

mercredi 1 octobre 2008

Le balancier

Tous les groupes financiers du monde bien structurés ont des placements diversifiés :
1/3 dans les devises et empreints d’états ;
1/3 dans des actions et empreints d’entreprises ;
1/3 dans l’immobilier.

Ce qui permet, lorsque le deuxième s’écroule, d’utiliser l’argent du troisième pour racheter à bon compte les actifs dépréciés, pour qu’à terme, le financier retrouve son capital. C’est ce qui s’est passé en 1991, mais à une plus petite échelle qu’aujourd’hui.

Lorsque les fianciers vendent, ils créent une suroffre sur le marché de l’immobilier et les prix tiennent tant que les particuliers ne s’affolent pas. Une fois que les particuliers s’affolent, les prix de l’immobilier plongent et à ce moment là les financiers rachètent les actifs immobiliers dévalorisés et retrouvent alors leur potentiel d’époque.

Ce qui permet de faire financer indirectement la crise par les particuliers, qui payent toujours à la fin, soit par dépréciation de leur bien qu’ils vendent à perte lorsqu’ils sont coincés, soit par des surloyers résultant de la spéculation immobilière, soit dévalorisation de leurs actions lorsqu’ils boursicotent, soit enfin par la fiscalité lorsque leurs états sont obligés de payer des dettes ou des récupérations d’entreprises.

C’est la loi du plus fort.

Tous ça pour dire que dans trois mois, les fonds d’investissement du golf auront d’autres emplettes à faire et que leurs projets mégalomanes immobiliers seront vite oubliés, car après la crise boursière viendra la crise de l’immobilier, qui sera provoqués par deux actions :
- D’une part par le besoin de liquidité des financiers pour acheter les actifs dévalorisés,
- D’autre part par la baisse de liquidité disponible pour le financement des investissements des industriels.

Donc, je ne serais pas surpris que le projet du lac sud ou porte du club med prenne suffisamment de retard pour passer le cap de ces « incertitudes » sur les placements immobiliers.

D’autre part, vu comment le projet avance, il n’y aura rien de fait avant concrètement avant 2014. Ce qui laisse le Temps à Ben ali de briguer sans doute un dernier mandat.

Même si, ceux qui sont sensés représenter les intérêts de la collectivité Tunisienne savent déjà que le projet ne va pas respecter cahier des charges escompté (comme le délai de réalisation prévu), ils n’ont aucun intérêt le dénoncer, dans la mesure où :
1/ ça permet un grand nombre de graissage de patte,
2/ ça fait vivre l’espoir.

mercredi 24 septembre 2008

Vous avez dit 5000 m² à livrer par jour ?

Et bien nous avions vu que le chantier serait composé d'environ 27 000 manœuvres, soit une base vie et logistique de la taille d’une belle ville, pour un chantier dont l'étendu sera comprise entre 20 et 40 hectares.

Pour mettre en place une telle organisation, il faut bien 2 ans.

Ce qui veut dire en gros, après la deuxième année, ce n’est plus 5 000 m² qu’il faut livrer par jour, mais 5 800 m².

Sans oublier le donneur n'a pas actuellement de projet et de structure en Tunisie, il lui faudra sans doute, 1an à 2ans pour mettre en place ses propres structures à l'echelle du projet qu'il veut bien faire.

Ce qui veut dire en gros, après la quatrieme année, ce n'est pas 5 800 m² qu'il faut livrer par jour, mais 6 800 m².



Oulala dit-donc, ça fait beaucoup ça.

mercredi 17 septembre 2008

Lac sud "suite"

Estimations grossières :

L’emploi nerf de la guerre.

Une ville de 350 000 habitant qui devrait générer 30 000 emplois pour sa construction, petite vérification :

Pour réaliser 5000 m²/jour, il faut avoir en chantier environ 900 000 m² en même temps, ce qui représente en moyenne :
- 27 000 personnes sur les chantiers,
- 4 000 personnes d’encadrement et d’études,
- 1000 commerciaux de fournisseurs,
- 1000 personnes de livraisons et transports,
- 2 500 personnes pour le nettoyage et gardiennage,
- 500 personnes pour la promotion immobilières.

Soit un total de 37 000 emplois directs.

Indirectement, il y a la restauration, les transports et autres services 3 000 à 6 000 personnes.

Ce qui donnerait environ 40 000 emplois.

A ça, on doit compter l’ajout de 4 000 postes/an, pour l’exploitation et le gardiennage des espaces construits (si vraiment le standing est celui qui est annoncé).

A la fin du chantier, le nombre d’emploi direct devrait tourner autour des 80 000 postes pour l’exploitation et le gardiennage et 10 000 postes pour les activités induites tous commerces.

Environnement :

En ce qui concerne la consommation en énergie, le chantier devrais commencer par consommer directement et indirectement 0,5% à 1% de la facture énergétique du Pays, pour atteindre les 5% environ, lorsque la ville sera en service.

la puissance électrique utile en fin de travaux serait comprise entre 300 et 500 MW. et la consommationt en énergies tournerait autour de 350 t/j équivalent essence.

La consommation d’eau devrait être autour des 0,03% des réserves d’eau douce, pour atteindre environ 0,1% environ en fin de chantier et 1%, lorsque la ville sera en service.

Pour une population qui devrait représenter 3% du pays.

"croit-on savoir" au pays du lac Sud

En février 2006 sur « AUDINET » on pouvait lire le Groupe émiratie va construite sur 400 hectares un ensemble immobilier pour un investissement estimé à 2,2 milliards de dollars « croit-on savoir » (formule locale pour dire qu’on nous l’a dit sans nous l’écrire)
http://www.investir-en-tunisie.net/news/actu.php?id=9

L’année dernière Août 2007, on titrait des tous les journaux le groupe émiratie va investir sur 800 hectares (x2) un ensemble immobilier pour un investissement estimé à allé 14 milliards de dollars, toujours « croit-on savoir ».

Dernièrement, agrément obtenu le projet est passé à 25 milliards de dollars placés sur la même surface 800 hectares.

Il n’y a que dans les pays du golf où l’on peut se permettre de multiplier par 10 un projet d’investissement, sans avoir mal aux dents.

Et nous n’en sommes qu’à la phase de la première brique posée symboliquement.

Espérons que nous ne connaitrons pas dans le futur, les mêmes complications que nos voisins Algériens. La tribune du 11 août titrait « les grands projets algériens en souffrance »
« Les grands travaux algériens ont subi d’importants retards. Du coup, les dépenses publiques s’envolent… l’enveloppe initiale de 60 milliards de dollars pour atteindre 200 milliards… ».

Sans aller jusqu’à là, faisons ensemble une petite estimation de ce que ça pourrait bien couter tous ça :
Je ne sais pas si le programme a changé, mais l’on parle de 26 millions de m² construits sur 800hectares. Une ville de 300 000 habitants avec marina et gratte-ciel posé sur le fond du lac.

Estimation grossière :

Assainissement, alimentation en eau et traitement des effluant, sélection des déchets : 1,0 milliards
Une centrale électrique de 300 à 500 MW : 1 à 1,5 milliards
Bord de lac, routes et voiries d’accès extérieurs à la zone aménagée : 1,0 milliards
Modification des réseaux de transport publiques 150 000 voyageurs jours : 1,0 milliards
Equipements et accessoires urbains et équipements d’établissements publics : 0,5 milliards
Fondations : 5 à 7 milliards
Béton et maçonneries 6 à 7 milliards
Habillages Sols et plafonds : 2 à 3 milliards
Menuiseries : 3 à 4 milliards
Electricité et ce qui va avec : 2 à 3 milliards
Plomberie : 1 milliards
Climatisation Ventilation Chauffage Climatisation : 3 à 4 milliards

Soit un total pour les travaux estimé entre 26,5 Milliards et 33,5 milliards de Dollars

Ajouter à cela 1 à 2 milliards pour faire la maitrise d’ouvrage technique et la maitrise d’œuvre.

Vous obtenez un total d’investissement entre 27,5 et 35,5 Milliards.

Et si réellement la volonté est bien de faire du luxe et non du tape à l’œil, le vrai prix devrait tourner autour de la coquette somme de 40 milliards de dollars.

Conclusion, Au rythme auquel progresse le chiffre annoncé par « croit-on savoir », on parlera de ce chiffre sans doute dans un an ou deux.

Sinon pour finir, le programme devant se faire sur 15 ans, ça représenterait environ 3 milliards de travaux par an. Pour un rythme de 5 000 m² livrés par jour à partir du 6ème mois.

C’est pharaonique non ?

mercredi 30 juillet 2008

Ben Ali candidat du RCD

A l’issus d’une série de mise en spectacle ridicule dans les organes médiatiques de l’état, l’annonce de la candidature de Ben Ali à l’élection présidentiel est tombée aujourd’hui.

Ce qui veut dire en Gros, que les choses seront organisées pour que l’année prochaine Ben Ali sera de nouveau président de la république.

mercredi 9 juillet 2008

Voila la une d’aujourd’hui des journaux Tunisie

Un Conseil ministériel, réuni hier matin, sous la présidence du Président Zine El Abidine Ben Ali, a examiné les relations extérieures de la Tunisie, les perspectives de promouvoir la coopération avec plusieurs pays frères et amis, et les moyens de la renforcer davantage, aux plans bilatéral et multilatéral.
Le Conseil a passé en revue l'évolution de la coopération avec ces pays et, tout particulièrement, avec les partenaires ayant des liens traditionnels avec la Tunisie, en prévision des prochaines échéances.
Le Chef de l'Etat a donné ses instructions en vue de mettre l'accent, au cours de la prochaine étape, sur les priorités et les grandes orientations, recommandant de veiller à la bonne préparation des prochaines échéances conformément aux choix nationaux et au service des intérêts mutuels.



Avant il y avait la Roumanie, l'Albanie qui faisaient que l'on se posait pas trop de question sur des pays comme le notre.

On se disait au moins eux, ils ont inscrit dans notre constitution que tous les hommes naissent libres et égaux en droit, alors que la première puissance mondiale se posait encore la question de savoir si les noirs avaient le droit de prendre le même bus que les blancs.

Maintenant les choses ont changé dans le monde, c'est un noir qui est candidat à la présidence aux US et toute l'Europe de l'Est lit Paris Match, The Sun ou Bild Zeitung et le Golf est devenu la Voie de l’Amérique à la sauce Saoudienne.

Et nous aussi on a changé, on ne croit plus au socialisme, on ne croit plus à la nation, on ne croit plus qu’en Dieu, dieu est devenu omniscient en Tunisie, non pas que l’on soit plus pieu qu’ailleurs, c’est juste qu’il n’y a plus rien d’autre à croire.

N’importe quel crédule sait aujourd’hui que l’on ne peut même pas croire notre journal préféré « La presse ». D’ailleurs pas plus loin qu’il y a quelque jour ils annonçaient une manif pour la candidature de Ben Ali à la présidence à Gafsa, alors qu’il s’agissait d’une manif de mineurs. La semaine dernière encore ils voulaient nous faire croire que tous Kasserine était derrière Ben Ali.

C’est à y perdre son latin, plus rien n’est droit et tous devient compliqué.

Maintenant, en Tunisie le sport national est devenu le « sens caché », à chaque fois qu’il y a une nouvelle on se demande toujours quel est le deuxième, le troisième voir le quatrième sens. On est devenu les champions de l’interprétation.

Bon donc lorsque vous lisez une nouvelle comme celle là, vous avez l’impression que c’est vide, sans contenu, sans sens, vous ne pouvez pas comprendre pourquoi elle fait la Une de tous les journaux !

Rassurez-vous-moi non plus.

Non, pour comprendre le vrai intérêt de cette nouvelle il faut avoir fait au moins 6 mois de Stage dans La presse. C’est n’est pas du niveau de n’importe qui et il faut être au moins au niveau régional dans le chalenge des interprétations, organisés tous les jours dans les cafés Tunisiens, entre le cahoua et la partie de Chkoub.

lundi 7 juillet 2008

Le vertige des chiffres

Effet d’annonce, la stratégie de communication de La presse vous commencez à la connaître : critique dit que la Tunisie ne respecte pas les droits de l’homme > La presse vous assomme avec d’une série de mesures qui « montrent » que le président respecte les droits de l’homme ; la critique reproche l’absence de débouché pour les jeunes diplômés > La presse vous assomme d’une serie de mesures qui « montrent » la considération que le président accorde à notre « capital humain » ; les régions manifestent > La presse vous assomme d’une série de mesures pour les régions les plus défavorisées.
Voila avec quoi Ben Ali veut acheter un nième mandat pour assoir les affaires de son entourage :
Un programme de 500 millions de dinars sur 10 ans pour régions les plus défavorisées. Dans la mesure où ces régions comptent 1/3 des tunisiens, ça fait 20 dinars par habitant et par an.
Ce n’est pas une honte ça.

http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=1&news=74986

samedi 28 juin 2008

La Presse fait de la pub pour les affaires du petit dernier

Le nouveau petit dernier de la famille construit un garage, ça suffit pour que la presse en fasse une Une.


http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=1&news=74501

mercredi 18 juin 2008

L'appropriation en communauté

L'appropriation avait une mauvaise image dans la années 70, aujourd’hui le marché libéral a retravaillé cette image et il ne reste plus que quelques intellectuels pour ne pas succomber au désir de posséder (maison, voiture, ordinateurs, vêtements …)

Le travail qui a été fait pour l’appropriation individualiste, ne l’a pas été pour l’appropriation en communauté. Ainsi les sociétés très libérales culturellement (comme la société Arabe) n’admettent pas encore l’idée de l’appropriation en groupe, chacun veut son propre bien. Quitte à avoir une voiture qui ne sort presque jamais du garage ou une maison qui vous coute les yeux de la tête…

Cette image désastreuse de l’appropriation en communauté est d’autant plus mauvaise qu’elle est associée à toute formes de malversations, voir des séries télévisées comme DALLAS ou même parfois des faits divers dans les journaux.

Hors nous nous devons de restaurer l’image de l’appropriation en communauté, car c’est elle qui a fait le monde; Aussi bien les grandes réalisations des pays communistes; que les réalisations des grands groupes industriels du monde capitaliste (par regroupement des groupes liés à des familles (biens individuels)).

Seul, nous ne pouvons rien. Les Africains disent que l'on ne peut rien faire avec un seul doit. C'est en apprenant à respecter l’intérêt collectif que l'on arrivera à créer les conditions favorables pour l'émergence de gros biens collectifs, outils pour construire notre avenir.

Aussi bien pour ce qui est de qualité de l’environnement avenir (covoiturage et tout autre forme de biens jusqu'aux biens de la collectivité...), qu’en terme de création de richesse participation à la vie économique par achat de titres et d’actions.

Tous ces choses ne deviennent possibles que lorsque l’on arrive à respecter les autres, quelque soit leur force (respect des petits actionnaires par exemple), plus généralement, respect des droits de ceux qui ne peuvent contrôler directement leurs droits.

lundi 16 juin 2008

About Nawaat.org

Le site de Nawaat.org a été piraté dans la journée d'hier.

Il a fallu 24 heures pour remettre le site en ligne.

Le gain de cette action = 0, le coût sur le plan du crédit pour ceux qui ont fait ça vaut beaucoup.

La démonstration est faite que ces actions sont stupides et inutiles.

Aussi stupide et inutile que de voler des bateaux, des terrains ou des jardins publics, car à court terme ces biens retourneront à qui de droit.

Ces actions desservent ceux à qui ses gens doivent tous.

Cette fois ci, j’ai presque de la compassion pour monsieur Ben Ali, je me reconnais un peu en lui, car moi aussi j’ai le malheur d’avoir des oncles des cousins, des cousines et de cousins par alliances de piètre compagnie.

Et si monsieur Ben Ali n’a pas su les envoiler balader contrairement à moi-même, c’est sans doute une question de génération.

http://nawaat.org/portail/categories/articles/francais-article/




mardi 10 juin 2008

1035 idées pour la Tunisie de Demain.

Voila ce qui titrait La Presse hier 1034 idées pour la Tunisie déjà retenues sous l’étiquette Larbi CHENNAOUI

j’en ajoute une 1035ème, qu’il faudrait retenir, c’est celle de changer de président pour 2009.

La compagne d’adhésion à la n° présidence de Ben Ali a commencée, enfin elle a toujours été, puisque les portrais de Ben Ali, (compagne d’il y a quatre ans), n’ont jamais été déposés, et il ne s’est jamais passé une journée où notre presse nationale n’a pas excellée dans les superlatifs à l’égard de la politique « éclairée » de notre magnéficime Président.

Tous ce que la Tunisie peut-compte de compétence est attribuée à la conduite éclairée de notre président.

Et en ce moment ça se bouscule pour avancer les idées dans les journaux et si vous êtes un lecteur assidu des rubriques économiques de La presse, vous vous apercevez très vite que ce ne sont pas des articles de journalistes, mais plutôt d’universitaires que l'on y trouve.

Les idées fusent et la question serait de savoir si nos experts sont dans la plaque ou à coté de la plaque. (objet des prochains articles à suivre)

Et bien, ça va peut-être vous surprendre de ma part, mais je dirais que si toutes les idées posées sur la table depuis quelques jours étaient applicables, la Tunisie serait promue à un bel avenir, dans la mesure où l’on a rarement autant vu d’idées de dispositions intéressantes dans un pays Africain. Ça c’est pour la partie positive de l’iceberg.

Le négatif c’est qu’une grande partie des ces idées sont non applicables en raisons de plusieurs facteurs. Le premier de ces facteurs c’est les passes droits qui entourent ceux qui entourent la présidence.

Ainsi, lorsque La presse titre 1000 idées à l’API pour des créations d’entreprises on voudrait bien lui demander si parmi ces idées, il y a la reprise de la concession Volkswagen à bon compte, la création d’un lycée privé pour les expatriés, la gestion des parkings de l’aérogare fret Carthage..., ou ces idées sont elles déjà prises ?

Un autre jour, elle milite pour « l’esprit d’initiative ». En Tunisie nous avons un contraste incroyable entre une famille présidentielle la plus entreprenante au monde, qui compte plusieurs "affaires" par individu (filles, beau-fils, femme, beaux-frères, sœurs, neveux…) et le reste de la population qui fait preuve de trop de fébrilités et peu d'esprit d'initiative.

Ou alors, un autre moment le regard croisé de La presse se porte sur l’irresponsabilité et le sentiment d’impunité des chauffeurs des véhicules de la fonction publique. Elle les exhorte de contribuer à faire preuve de civisme en aidant le pays à maitriser ces dépenses de pétrole.

Comment veulent-ils être entendus, si par ailleurs, il n’y a aucun mot sur l’irresponsabilité des neveux du président ? Certains ce sont réjouîts à juste titre de la mise en éxamen prochaine des neuveux du président, moi j’en ai presque eu honte.
Pourquoi ça doit être à la France d’assurer l’état de droit des Tunisiens, c’est pour cela l’indépendance ? Pourquoi aucune mise-en-examen pour les « affaires » réalisées en Tunisie ? Pourquoi il n'y aurait qu'en france où un avion serait obligé de respecter son plan de vol, vu-t-il un avion présidentiel?

Censeurs passez votre route...

samedi 7 juin 2008

La Tunisie compte aussi des gens formidables

Bon pour ne pas gacher votre Week End, j'ai choisi d'essayer de trouver les gens formidables en tunisie et voila un premier CV :

Mohamed Jegham, né le 8 août 1943 à Hammam Sousse, est un homme politique et homme d'affaires tunisien.
Mohamed Jegham devient orphelin de son père à deux ans puis de sa mère à l'âge adulte[1]. Après des études effectuées à Sousse et à Tunis, il est licencié en économie et diplômé de l'ENA[1].
À 25 ans, il entre au ministère de l'intérieur[1]. Jegham est successivement nommé délégué à Béja, Gafsa et Jendouba, premier délégué de la délégation de Tunis-Sud, secrétaire général du gouvernorat de Bizerte et enfin gouverneur de Gabès[1].
Nommé président-directeur général (PDG) des Ateliers mécaniques du Sahel en 1980, Jegham devient ensuite PDG de la Société d'études et de développement de Sousse-Nord en 1983[1].
En 1988, il est nommé directeur général des affaires régionales au ministère de l'intérieur[1]. Le 20 janvier 1995, il est nommé ministre de l'intérieur, succédant ainsi à Abdallah Kallel[1]. Le 20 janvier 1997, il est nommé ministre-directeur du cabinet présidentiel[1] puis, le 17 novembre 1999, ministre de la défense, poste qu'il occupera durant quatorze mois[1].
Également ministre du tourisme et de l'artisanat, Mohamed Jegham est nommé ambassadeur à Rome le 16 avril 2001[1]. Il travaille depuis 2005 à la General Mediterranean Holdings

les gens pour qui il a travaillé ou pour qui il travaille ne sont pas tous vraiment formibles, ceci dit lui semble l'être.


http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN24043mohameuqilb0

vendredi 6 juin 2008

Voila les régles dans un marché mondial qui marche.

"Intel attaqué sur tous les fronts pour concurrence déloyale contre AMD
Condamné en Corée du Sud et au Japon, traqué par l'Union européenne, le leader mondial des microprocesseurs Intel fait officiellement l'objet depuis vendredi d'une enquête aux Etats-Unis pour concurrence déloyale envers son challenger AMD.
(AFP/Archives John MacDougall)
Condamné en Corée du Sud et au Japon, traqué par l'Union européenne, le leader mondial des microprocesseurs Intel fait officiellement l'objet depuis vendredi d'une enquête aux Etats-Unis pour concurrence déloyale envers son challenger AMD.
Le groupe américain a reconnu vendredi être la cible d'une enquête formelle de la FTC (Federal Trade Commission), l'autorité de contrôle de la concurrence, pour pratiques anti-concurrentielles sur le marché des microprocesseurs - le "moteur" des ordinateurs - où il règne en maître avec 80% du marché, contre moins de 20% pour AMD.
Cette enquête officielle des autorités fédérales américaines, qui accroît la probabilité d'une inculpation pour pratiques anti-concurrentielles aux Etats-Unis, intervient alors qu'Intel a été condamné jeudi par les autorités de Corée du Sud à 25 millions de dollars d'amende pour abus de position dominante."


Pourquoi ? Parce ce que sans régles de marché le marché ne peut pas exister.

En Tunisie, ça devrait être la même chose, si l'on veut avoir une place sur le marché mondial.

Par contre si l'on n'arrive même pas à la régulation de l'état de droit, on ne peut qu'être mal barré.

Retrouver l'état de droit

Il est plus qu'urgent de trouver une personne crédible pour reprendre la présidence de la république.

L'idéal serait de retrouver parmis les ex-ministres, des Hommes disposés à poser leur condidature.

Il serait pas prudent pour ceux qui vérouillent le pouvoir, de barrer la route du droit, car si ce n'est pas le droit qui obtient raison, ça sera l'extremisme qui le fera.

BANQUE DE TUNISIE

Voila une banque, qui jusqu’à présent était bien gérée et qui soufflaient moins que la Banque du sud de créances douteuses.

Cette banque était tellement bien gérée qu’elle refusait en 2007 un crédit à un certain Trabelsi B.
Cette banque était tellement bien gérée qu’elles avaient acté de doubler son capital.

Seulement voila, depuis quelques temps, une valse de siège à fait grimper la femme d’un ministre à la tête de la banque. Ni un, ni deux, le conseil d’administration se retrouve remanié et qui vient s’assoir à la table du conseil, un certain Trabelsi. Et plus question de gratifier les petits actionnaires. Les grands se chargent du remaniement de la distribution des dividendes.

Il y a là de quoi dégouter n’importe quel épargnant. Alors que dans tous les médias on nous parle des priorités de la culture de l’initiative et que la culture de l’épargne, tous par ailleurs et fait pour décourager ceux qui veulent entreprendre.

Chacun à son niveau ne dit rien de peur de se retrouver seul. Mais si tous on dit non en même temps, ils n’ont plus qu’à faire comme monsieur Mzali, pourtant premier ministre.

Vous qui me censurez de temps en temps, pensez à votre pays, pensez à vos enfants et passez votre route.

dimanche 18 mai 2008

Deuxième Prologue

http://208.65.153.253/watch?v=hpaL_Brji5M


Dans le premier prologue, nous sommes entrés en Tunisie sans vraiment entrer en Tunisie, puisque nous n’avons enregistré aucune commande en Tunisie. Ceci volontairement, nous laissons ça pour une seconde phase, le temps que nos jeunes prennent de la bouteille.


Alors que j’escomptais faire une pose avant la prochaine étape, voila que des confrères viennent nous inciter à nous lancer dans le deuxième prologue.

A suivre…

dimanche 6 avril 2008

samedi 2 février 2008

Faire Changer les choses (2)

« Equation difficile ».

Si l’hémorragie des cadres n’est pas stoppée, la Tunisie sera condamnée à l’inflation des salaires. Deux raisons à cela : l’exode (que nous mettons de coté dans cet article) et la mobilité des cadres.

Pour ce qui est du deuxième cas, lorsque des entreprises étrangères, même si elles s’installent d’abord en Tunisie, régionalisent leurs structures implantées en locale et regroupent les fonctions d’encadrement dans les pays. Ainsi, l’on peut voir nommé pour un même poste d’encadrement une seule personne pour deux ou trois pays.
La Tunisie se retrouve le plus souvent regroupée avec l’Algérie, la Lybie voir parfois avec l’Egypte. Ce qui fait d’elle un sous marché mineur voir parfois insignifiant.

Dans la mesure où les plus gros postes de cadre se retrouvent dans les établissements implantés sur les plus gros marchés, la tendance naturelle voudrait que les plus hauts postes de cadres dans ces entreprises se trouvent externalisés dans les pays voisins. Ce qui obligerait nos cadres à migrer pour assurer leurs progressions de carrière.

Ce qui sauve la Tunisie d’une hémorragie plus importante aujourd’hui, c’est le sentiment d’insécurité qui tarde à se décaper de l’Algérie et la piètre image de notre voisin de droite qui rendait ce pays infréquentable.

Hors, les choses ne vont pas tarder à s’améliorer pour nos voisins. L’éducation et conforts de vie s’uniformisent d’année en année dans la région.

Si la Tunisie ne trouve pas d’autres arguments que la sécurité pour attirer les postes à haute valeur ajoutée, elle risque de se vider de ses ressources.

Lorsque le déficit de ressources sera cornique, cela se traduira par une hausse des salaires des cadres. La combinaison d’une hausse des salaires avec une baisse des niveaux des compétences entrainerait une basse de la productivité du pays, ce qui à son tour entrainerait une baisse des investissements.

(Attendez le troisième article avant de sombrer dans la dépression, des solutions sont possibles)

samedi 26 janvier 2008

Faire "changer" les choses.

Si vous avez peur de rentrer dans une grosse dépression, je vous conseille d’arrêter ici la lecture de cet article et de vous connecter sur wwwlapresse.tn. Ils vous parleront de la gloire de Ben Ali et du Changement.

N’importe quel pays dans le monde peut obtenir en crédit l’argent qu’il lui faut pour assurer son développement. C’est encore plus vrai pour les états arabes avec la hausse des prix du pétrole, les pays « frères » ne manquent pas de devises pour financer des projets.

Nos pays ne peuvent donc plus avancer l’absence de liquidité, comme alibi à l’absence de résultats.

Comment donc expliquer que nos pays soient toujours des plates-formes d’exiles ?
Dans les débuts de la phase de développements éducation scolaire a été le maître mot de la sortie de la misère. En a formé des universitaires, de bureaucrates des médecins et des avocats jusqu’à plus qu’il n’en faut.

A défaut de leur offrir un plan de carrière dans le pays, on a été jusqu’à favorisant leur émigration en se disant qu’au moins ils auront un travail et ils aideront peut-être des membres de leur famille à l’en sortir ou monter leur affaire.

Bien des années plus tard, c’est encore l’émigration qui reste la seule lumière espérée pour une grande partie des jeunes formés. Or, natalité baissant, les ressources se tarissent et l’année en année, le meilleur partant plus vite et plus surement que les moins dotés, ce sont nos pays qui finissent par ce vider des compétences chèrement acquises.

Aujourd’hui non seulement nous ne sommes pas sortie du « sous développement », mais surtout nous risquons de perdre ce qui nous a évité de ne pas nous retrouver dans le même état que certains pays de notre chère cantinant.

Si à une époque, l’éducation a permis à une forme d’économie d’exister dans nos pays, celle-ci a montré ses limites. Elle n’a pas permis d’attirer le tissu économique suffisamment doté, pour maintenir dans le pays les éléments brillants qu’elle a formé.

Pourquoi les grands groupes misent-ils sur l’Inde et sur la Chine, pour implanter non seulement leurs unités de production mais aussi leurs centres de recherches ?

Ceci est d'autant plus dramatique, lorsque l'on constate que des groupes francophones investissent des millions dans la création de centres de recherches dans les pays anglophones, alors que chez nous les étudiants sont tous formés en français.

Il n’y a à cela, ni raisons politiques, ni raisons partisanes. C’est bel-et-bien la résultante d’optimisations d’investissements.

Il semble donc que miser sur nos pays, soit aussi intéressant qu’un match de foot à Medjez-el-beb.

Il est urgent que cela "change".