dimanche 8 juillet 2007

Pourquoi sommes-nous moins performants en équipe !

Notre enfance est fortement marquée par les rapports entre parents. Ainsi, lorsqu’un jeune homme rencontre une jeune femme, il y a une présentation qui se fait entre les familles.

Dans cette phase la fille vient, suivant le lien qu’elle a avec son prétendant, plus ou moins soumise à la mère. Si les liens entre le fils et la mère sont forts, la prétendante vient à plat vendre et fait preuve d’une soumission et d’une vigilance crue devant la reine mère.

Une fois le contrat en poche, la jeune fille va mettre en œuvre sa stratégie de prise de pouvoir et là commence les tentatives du genre « tu as vu que ta mère me fait », « tu as vu ce que ta mère me dit », parfois même « tu as vu ce que ta sœur me fait »…

Les rapports femme/mère sont souvent équilibrés, jusqu’au jour où madame arrive à obtenir le grâle « le premier enfant », à partir de là la jeune femme prend le pouvoir et c’est sa belle mère qui vient lui baiser les pieds en signe de soumission.

Pour marquer sa toute puissance la femme impose « je ne veux plus les voir », « je ne suis pas bien chez elle », « je ne veux pas manger chez eux ils veulent m’empoisonner »… Au final tous les couples finissent par ne plus venir en vacance et week-end que chez la famille de la mère, celle du père est écartée.

A partir de là, la femme couve l’enfant et fait tous pour qu’il reste avec elle, jusqu’au jour où une plus jeune viendra lui prendre son outil de pouvoir.

L’enfant est entouré de toute l’attention, elle lui fait sa chambre, ramasse ses couverts derrière lui, couvre ses conneries devant les autres …

Ajouter à ça, le plus souvent le père abandonne son rôle de lien râlait, ce qui laisse l’enfant lié à la jupe de sa mère jusqu’à son mariage.

Lors de son enfance, l’enfant n’éprouve plus le besoin de composer avec les autres enfants, ni le besoin de prendre le risque d’aller vers les autres, puisqu’en rentrant à la maison il trouve toujours l’attention qui comble toute forme de manque de relation. Cela réduit considérablement l’aptitude de l’enfant à s’intégrer dans un travail de groupe.

Si en plus, dans la famille la culture est inexistante, les sujets de débats possibles se trouvent alors très limités et leur débat en groupe devient presque impossible. Cette forme d’« autisme » induit des troubles de comportement en groupe ; Certains vont faire les pitres pour se faire remarquer ; d’autres vont se terrer dans leur coin.

Chez les nouveaux couples, en milieu urbain ça change, de plus en plus souvent les femmes travaillent et sont obligées de couper le cordon, de même que les familles sont instruites et souvent le père accepte son rôle et comble sa femme d’attention. L’aptitude des enfants à exercer une activité en groupe se trouve alors beaucoup plus importante.

1 commentaire:

samsoum a dit…

Travailler en equipe, c'est surtout etre responsable et savoir donner confiance. C'est vrai que les parents et la societe ont un role tres important a inculquer le sens de la responsabilite aux enfants. L'exces d'amour qu'on a pour nos enfants, et cette tendance de tout faire a leur place et couvrir leurs fautes est un handicap.
La deuxieme partie qui est d'apprendre a faire confiance aux autres et a deleguer, est aussi importante et c'est aux managers des entreprises qu'incombe la responsabilite d'eduquer leurs employes et d'avoir une organisation et une structure claire et basee sur le travail d'equipes. Helas, dans les universites on ne prepare pas assez les etudiants sur l'organisation du travail ni l'ethique d'ailleurs