mercredi 26 octobre 2011

Quid de la suite?

Je vois de moins en moins l’intérêt de former un nouveau gouvernement provisoire pour 9 mois ou pour un an. Ceux qui le feraient, non seulement s’exposeraient, mais également ne serviraient pas les intérêts de leur pays.
On notera que le principal échec de cette compagne est qu’une grande partie du pays a été laissée entre les mains des populistes. Cet échec est d’autant plus important que les régions de l’intérieur ont été favorisées en nombre de sièges. Ce qui a accentué le résultat des populistes.
Maintenant que le peuple s’est exprimé, maintenant que l’on a été en mesure de texte notre capacité à mettre en place un système démocratique, il serait préférable de se concentrer à analyser les problèmes pour les corriger :
Personnellement je ne suis pas d’accord de voir les tunisiens en mesure de donner 60 000 D à un parti ou 5% de leurs revenus comme dans d’autres partis, ça ne fait que perturber l’éducation à la démocratie, je préférerais un financement public.
Ainsi, les partis pourraient disposer de plus de moyens pour aller dans les régions où leurs élites ne se trouvent pas. On pourrait financer les partis qui ont fait plus de 2% par exemple, faiblement, très fortement à partir de 7,5% et avec un plafond à 35% de sorte à éviter l’hégémonie d’un seul parti.
Les indépendants seraient invités à rejoindre le parti de leur choix et les voix seraient cumulés.
On pourrait également imaginer que des locaux soient mis à la disposition des partis et qu’une l’instance face également compagne pour informer les électeurs bien avant la compagne électorale.
Il serait donc plus utile à mon avis que la constituante se concentre pendant cette nouvelle année à voter la constitution et préparer les nouvelles élections qu’à se préoccuper de créer un nouveau gouvernement provisoire.

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