jeudi 24 février 2011

La position de la France.

Laurent Wauquiez et Christine Lagarde ont frappé fort cette semaine, la France a enfin pris la mesure des enjeux.

Des enjeux de paix dans le monde et non pas seulement économique comme certains se plaisent à penser.

Il faut dire que le gouvernement français est parti de loin et commençait à s’enliser dans des affaires franco-françaises et risquait de passer à coté de l’histoire.

Le « manque de chance » de MAM, assisté de l’image de SARKOZI ont déstabilisé la diplomatie française.

Les Tunisiens démocrates avaient besoin d’un signal fort pour sécuriser le processus démocratisation soumis à d’importantes contraintes et à plusieurs noyaux de déstabilisation.
Ceux qui espéraient le chao pour revenir en arrière et ceux qui espèrent le chao pour instaurer une révolution populaire ou islamiste viennent de prendre une claque.

Maintenant c’est eux qui semblent sonnés et leurs réactions étaient presque aussi farfelu que cette de Kadhafi : Les ex-fous du roi (pseudo journalistes) dénoncent la présence de ministres Français dans le gouvernement ; le ministre de l’intérieur Algérien joue la carte Ben Alienne de l’ingérence de l’étranger, en dénonçant le détournement de la révolution tunisienne au profit extérieurs.

Avec l’intervention de Jupé qui souhaite la chute de kadhafi, la France est sur la bonne voie.

Il faut juste qu’elle ne déçoive pas, en transcrivant en actes clairs les engagements de soutien à la démocratie.

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